Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome . u dehors,à la pleine clarté du soleil, jusquaux limites de la grande enceinte enbriques crues; elles montaient sur les terrasses, elles faisaient voguersur le lac les barques sacrées, toutes pavoisées de banderoles multi-colores. En de rares occasions , elles franchissaient la muraille quidordinaire en protégeait les évolutions contre lindiscrète curiosité desregards profanes; on voyait alors les prêtres, avec les saintes images,prendre la tête dune brillante flottille, quitter la ville et se dirig
Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome . u dehors,à la pleine clarté du soleil, jusquaux limites de la grande enceinte enbriques crues; elles montaient sur les terrasses, elles faisaient voguersur le lac les barques sacrées, toutes pavoisées de banderoles multi-colores. En de rares occasions , elles franchissaient la muraille quidordinaire en protégeait les évolutions contre lindiscrète curiosité desregards profanes; on voyait alors les prêtres, avec les saintes images,prendre la tête dune brillante flottille, quitter la ville et se diriger soitpar le Nil, soit par un canal quon appelle le canal sacré, vers quelqueautre cité plus ou moins éloignée1. « Dans les processions, que le roi était censé conduire, on portait 1. Suivre les processions «?(ail un acte de piété donl on si faisait honneur auprès dudieu. Sadressant à Àmmon-Râ, un Thébain sexprime ainsi : « Je suis un de les suivantslors de tes sorties. » Paul Pierret, Stèle de Sutiet Har, architectes de Thêbes (dans Recueilde travaux, p. 72).. CARACTERES GENERAUX DU TEMPLE EGYPTIEN. 4i5 les enseignes des dieux, on portait les coffres dans lesquels étailenfermée leur effigie ou le symbole qui les représentait, on portait leschâsses cl les barques sacrées. En temps ordinaire, celles-ci riaientdéposées dans le naos. Les jours de fête, on les y venait chercher; onallait prendre dans le tabernacle lemblème mystérieux que personnene «loit voir, sauf le roi ou le prêtre quil a délégué à cet effet, et onle portait sous un dais, sur lequel était jeté le voile dune riche dra-perie. » lu culte aussi brillant et aussi pompeux supposait un ample maté-riel; il (allait donc des locaux appropriés à la garde de tout cet appa-reil. Si dans ces magasins, comme dans le sanctuaire même, il règne(U^ ténèbres à peu près complètes, cest surtout pour mettre en usagele seul moyen possible de préserver les vêtements divins e
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