. L'étang des soeurs-grises . presque dur, je ne dois pas que je ne suis plus content de toi! Martial fit un haut-le-corps, et regarda son interlocuteur. — De moi!... dit-il avec une douloureuse surprise, et en quoi ai-je pudéplaire à monsieur le vicomte? — Je vais te le dire, puisque tu nas pas lair de vouloir comprendre. Depuisquelques jours, tu nes plus le même; cest à peine si tu viens prendre Quand tu es en ma présence, on dirait que tu as perdu ta franchisedautrefois, et jen suis venu à penser que jai fait quelque chose qui ait pudéplaire à M. Martial. Le vieux g


. L'étang des soeurs-grises . presque dur, je ne dois pas que je ne suis plus content de toi! Martial fit un haut-le-corps, et regarda son interlocuteur. — De moi!... dit-il avec une douloureuse surprise, et en quoi ai-je pudéplaire à monsieur le vicomte? — Je vais te le dire, puisque tu nas pas lair de vouloir comprendre. Depuisquelques jours, tu nes plus le même; cest à peine si tu viens prendre Quand tu es en ma présence, on dirait que tu as perdu ta franchisedautrefois, et jen suis venu à penser que jai fait quelque chose qui ait pudéplaire à M. Martial. Le vieux garde ne répondit pas tout de suite. A nen pas douter, les paroles de Gontran avaient dû rencontrer quelquefibre sensible, car pendant plusieurs secondes il resta muet et le front baissé. Enfin, il redressa la tète, et son regard clair et loyal se releva vers le jeunevicomte. — Pardonnez-moi, monsieur, répondit-il, car cela a été probablement plusfort que moi ; — mais LES NUITS DU BOULEVARD 177. Ah! vous 1110 haïssez donc bien, sécria le jeune homme dun ton déchirant. (Page 183). — Ah çà, cest donc \rai? — Oui, Monsieur. — ïu mVn voulais? — Peut-être bien. — Et à propos de quoi? Quavais-je fait? Le visage de Martial prit une expression douloureuse. — Oh! à moi, rien, assuré niais à mademoiselle Ré — Que veux-tu dire?... interrompit Gontran hors de moi !. moi LiV. 23 A. Fayard, éditeur- 23 178 LES NUITS DU BOULEVARD Martial remua le front. — Ce nest répliqua-t-il, que vous ne soyez libre de vos actions, etque vous nayez le droit daller et de venir selon votre bon mais vousaviez promis de ne plus vous rendre, la nuit, autour de la maison isolé et jene croyais Lexcellent homme nalla pas plus Gontran venait de semparer de sesdeux mains par un mouvement plein de lièvre, et il les secouait avec violence. — Voyons! voyons! dit-il dun ton impérieux, il y a ici q


Size: 1392px × 1795px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1880, bookidltangdessoeu, bookyear1881