Fables de La Fontaine . a majesté de vos autels Elle-même en est offensée ; Car sachez que les immortelsOnt les regards sur nous. Grâces à vos exemples,Ils nont devant les yeux que des objets dhorreur, De mépris deux et de leurs temples,Davarice qui va jusques à la ne suffit aux gens qui nous viennent de Rome : La terre et le travail de lhommeFont pour les assouvir des efforts superflus. Retirez-les : on ne veut plus Cultiver pour eux les quittons les cités, nous fuyons aux montagnes; Nous laissons nos chères compagnes ;Nous ne conversons plus quavec des ours affreux


Fables de La Fontaine . a majesté de vos autels Elle-même en est offensée ; Car sachez que les immortelsOnt les regards sur nous. Grâces à vos exemples,Ils nont devant les yeux que des objets dhorreur, De mépris deux et de leurs temples,Davarice qui va jusques à la ne suffit aux gens qui nous viennent de Rome : La terre et le travail de lhommeFont pour les assouvir des efforts superflus. Retirez-les : on ne veut plus Cultiver pour eux les quittons les cités, nous fuyons aux montagnes; Nous laissons nos chères compagnes ;Nous ne conversons plus quavec des ours affreux,Découragés de mettre au jour des malheureux,Et de peupler pour Rome un pays quelle opprime. Quant à nos enfants déjà nés,Nous souhaitons de voir leurs jours bientôt bornés :Vos préteurs au malheur nous font joindre le : ils ne nous apprendront Que la mollesse et que le vice ; Les Germains comme eux deviendront Gens de rapine et tout ce que jai vu dans Rome à mon ^/e^ iSc^t/la/ft/ <*& leJ /facTie/ vernies\séo7?w?teâ. LIVRE XI. ?• i95 Na-t-on point de présent à faire,Point de pourpre à donner; cest en vain quon espèreQuelque refuge aux lois : encor leur ministèreA-t-il mille longueurs. Gè discours un peu fort-Doit commencerà vous déplaire. Je finis. Punissez de mort Une plainte un peu trop sincè ces mots, il se couche ; et chacun étonnéAdmire le grand cœur, le bon sens, léloquence , Du sauvage ainsi prosterné.On le créa patrice ; et ce fut la vengeanceQuon crut quun tel discours méritoit. On choisit Dautres préteurs; et par écritLe sénat demanda ce quavoit dit cet homme,Pour servir de modèle aux parleurs à venir. On ne sut pas long-temps à Rome Cette éloquence entretenir. -—: — : __ FABLE VIII. — Le Vieillard et les trois jeunes Hommes. Un octogénaire encor de bâtir ; mais planter à cet âge !Disoient trois jouvenceaux, enfants du-voisinage : Assurément il radôt


Size: 1356px × 1843px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, booksubjectaesopsfables, booksubjectfablesgreek