. Le Monde moderne. sir fut exaucé. \ous connaisseztous ma Maler Besurrecd : Marie, prèsdu tombeau où elle a déposé son doù son fils est ressuscité ! Je nai jamais revu le modèle de monchef-dœuvre. Le jour même où celui-ci recevait laplus haute récompense, jappris la mortde la comtesse. Subitement, sans souf-frir, elle avait quitté tcttc vie. Marik Ebnkh ]>IiscM i;n n.\cn.[Trailuit par A. CiiEVALiKn.) I. Ce ne sont pas les événements denotre vie qui font notre destinée, cest lamanière dont nous ressentons. >< Détachéedun recueil daphorismes de Marie EbnerliEschenbach, celte


. Le Monde moderne. sir fut exaucé. \ous connaisseztous ma Maler Besurrecd : Marie, prèsdu tombeau où elle a déposé son doù son fils est ressuscité ! Je nai jamais revu le modèle de monchef-dœuvre. Le jour même où celui-ci recevait laplus haute récompense, jappris la mortde la comtesse. Subitement, sans souf-frir, elle avait quitté tcttc vie. Marik Ebnkh ]>IiscM i;n n.\cn.[Trailuit par A. CiiEVALiKn.) I. Ce ne sont pas les événements denotre vie qui font notre destinée, cest lamanière dont nous ressentons. >< Détachéedun recueil daphorismes de Marie EbnerliEschenbach, celte pensée pourrait servirdépigraphe à son œuvre et en indiquer lahaute portée. Profondément idéaliste,cherchant dans lâme humaine les ten-dances vers le bien, mais ne reculant pasdevant la peinture du mal (jue la sobriété,la sévérité de son style purifie, acceptantlidée dhérédité, pour montrer la volontéen lutte avec elle, la baronne Ebner adonné h ses romans un tel caractère quon. a pu à son sujet rappeler le nom deG. Eliot, et la placer au premier rang dela littérature allemande. Elle a derrièreelle un long passé littéraire, quoiquenayant commencé h écrire quà trente ans,dans toute la maturité dun esprit déve-loppé par de fortes études et par lexpé-rience du monde, lille du comte Uubsky,mariée jeune à un officier de larmée autri-chienne, ses premiers essais furent desdrames, des pièces de théâtre, puis vinrentdes nouvelles vives, spirituelles, mettanten scène la société viennoise, puis de pit-toresques récits de la vie des paysansbohèmes et moraves, quelle avait pu étu-dier de près. Enfin ses romans, en petit nombre, lon-guement pensés, contrastant par leur con-cision, la brièveté de leurs dialogues, aveclinterminable longueur de beaucoup deromans germaniques, surtout do ceux dus îides femmes. Presque toujours, M Ebnerdoiuie pour centre Ji laction un seul per-sonnage, se faisant sa destinée », autourduquel le


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