. La Lecture. RE ILLUSTRÉE ll^y^% cet air de désolation, dabandon. Chacun cherche à reconnaîtilemplacement de son camp, rappelle des souvenirs, des cngagtments, des faits saillants. On reparle de la boucherie sans pareildes grandes batailles, de notre situation inférieure, de notiorganisation défectueuse maintenant que nous connaissons li Alleman(chez eu:m é t h 0 dques, pratques, préprés à toijRécit pérbleaumiide ce v;vient1^ r u s s i embarr;icriant, (chant àgager ;. Ilnou-de de pandéloigrnos yeuxvestiirespass(drapeaudes coulprussienqui donent panjusquaux signaux, comme pour mieux


. La Lecture. RE ILLUSTRÉE ll^y^% cet air de désolation, dabandon. Chacun cherche à reconnaîtilemplacement de son camp, rappelle des souvenirs, des cngagtments, des faits saillants. On reparle de la boucherie sans pareildes grandes batailles, de notre situation inférieure, de notiorganisation défectueuse maintenant que nous connaissons li Alleman(chez eu:m é t h 0 dques, pratques, préprés à toijRécit pérbleaumiide ce v;vient1^ r u s s i embarr;icriant, (chant àgager ;. Ilnou-de de pandéloigrnos yeuxvestiirespass(drapeaudes coulprussienqui donent panjusquaux signaux, comme pour mieux marquer la victoire,puis nous avons faim; on nous néglige; aucune facilité pourprocurer la moindre provision ! Quelle dérision injuste, quelle nécessité cruelle nous rame:à ce terrible point de départ, nous y retenait longtemps couipour mieux contrarier notre douleur? Il Tout à coup une voix raconte quon part pour se propage, il est exact. Où irons-nous parla? On chfiHj. On respire en voyant^des ofliciers français. SOUVENIRS DUN PRISONNIER DE GUERRE 473 n sinterroge, sans comprendre, sans trouver rien ! Encore leioute, la terrible ignorance des mouvements, tout comme pendantette funeste campagne!Nous arrivons à Tliionville la nuit. On nous répartit dans laille; je fais partie dun groupe amené à lécole des Frères. Ceeu est dune r i s t e s s e - ^ frère cir-ule, têteaissée, lairavré; il neron 0 n ceis une pa-)le et ne ré-3nd pas àos deman-3s comme il craignaitêtre enten-1, surveilléarlesPrus-lens. Peut-irea-t-il re-i lordre detaire ?...ailleurs ili s par aï tju s s i t ô t^)rès nousroir servi àlanger, in-ique des paillasses, des bottes de paille dans les boxes. Nousïus couchons exténués de fatigue. Le lendemain, on reprend lelemin de fer; personne ne peut nous renseigner sur la route àtlTcourir. Les Prussiens qui nous accompagnent lignorent; nousîtus demandons combien de jours durera cette promenade enl


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