Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement . ent cadavérique. Le liquide prostatique renferme encore des granulationsgraisseuses et un grand nombre de ces petits calculs à angles arrondis, de colo-ration jaunâtre ou brun rougeâtre, que nous avons vus se former dans la cavitémême des culs-de-sac. IL Glandes de Cowrer Déjà signalées en1684 par Méry [Journ. des Savants, n 17, p. 304), ces glandesont été minutieusement décrites, dix-huit ans plus tard par Cowper [Philosoî^, t. XXL P- 364), qui a eu la bonne fortune de leur attacher son ont été


Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement . ent cadavérique. Le liquide prostatique renferme encore des granulationsgraisseuses et un grand nombre de ces petits calculs à angles arrondis, de colo-ration jaunâtre ou brun rougeâtre, que nous avons vus se former dans la cavitémême des culs-de-sac. IL Glandes de Cowrer Déjà signalées en1684 par Méry [Journ. des Savants, n 17, p. 304), ces glandesont été minutieusement décrites, dix-huit ans plus tard par Cowper [Philosoî^, t. XXL P- 364), qui a eu la bonne fortune de leur attacher son ont été bien étu-diées à nouveau, en 1849,par GuBLER ( Paris),sous le nom de glandesbulbo-urélhrales. 1 Conformation exté-rieure et rapports. —Les glandes de Cowper,glandes de Méry, glandesbulbo-uréthrales, se pré-sentent sous la forme depetites masses arrondies,dune consistance ferme,dune coloration blan-châtre, situées en arrièrede la base du bulbe, danslespace angulaire queforme cette base avec laportion membraneuse delurèthre (fîg. 238,17).. Fig. 310. Coupe horizontale du périnée passant par lurètlire pour montrerles rapports des glandes de Cowper (schématique). i, 1, branches iâcliio-pubicnnes. —2, 2, feuillet iufiîricur et feuillet supi5rieurde rapouévTose périncalc moyenne. — 3, muscle de Guthric ou trausverseprofond. — 4, bulbe de lurùLbre. — 5. 6, 7, portions prostatique, membraneusecl spongieuse du canal de lurôthrc. — 8, glandes de Cowper. — D, leur canalexcréteur. — 10, apon:Hrose piîrinéalc superficielle. — 11, loge inférieure dupérinée. — il. extrémité inférieure ou sommet de la prostate. — 13, 13, espacepclvi-rectal supérieur. Leur volume varie de la grosseur dune lentille à celle dune petite noisette. Haller les comparait à un pois, WiNSLOw à un noyau de cerise. Au nombre de deux, lune droite, lautre gauche, elles se disposent symétrique-ment de chaque côté de la ligne médiane : un int


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