Le masque ; L'enfant de l'amour . MAt-RUK. — Chut !... Ne parle At-tentions Un teni|.- ; »....,.- • «^ ..-r^»- feiuJent. 88 LEnfant de lAmour LIANE. — Allô... Cest toi, Paul?... Cesttoi. (El\!e chancelle presque sovs ré la fait asseoir et lui passe le se-cond récepteur. Il sassied svr un siège à côtédelle.) Voyons, voyons, ce nest pas possi-ble!... Dis-moi que ce nest pa« vrai, que jenai pas reçu cet affreux papier ce , non, je ne crierai Ecoute, neraccroche pas, je te promets que je ne crie-rai Voyons, on ne peut pas se séparer là, Paul, mon petit


Le masque ; L'enfant de l'amour . MAt-RUK. — Chut !... Ne parle At-tentions Un teni|.- ; »....,.- • «^ ..-r^»- feiuJent. 88 LEnfant de lAmour LIANE. — Allô... Cest toi, Paul?... Cesttoi. (El\!e chancelle presque sovs ré la fait asseoir et lui passe le se-cond récepteur. Il sassied svr un siège à côtédelle.) Voyons, voyons, ce nest pas possi-ble!... Dis-moi que ce nest pa« vrai, que jenai pas reçu cet affreux papier ce , non, je ne crierai Ecoute, neraccroche pas, je te promets que je ne crie-rai Voyons, on ne peut pas se séparer là, Paul, mon petit ce nest pas vraâquon ne se verra plus?... C^omment veux-ttsque je vive maintenant? Je ten supplie, jeten supplie ! Tu ne saie pas ce que je souf-fre ! Tu ne sais pas ! Je croyais que nous-étions ensemble pour la vie! {Le visage con-tre la plaque, elle susurre.) Mon petit gars!Mon petit gars! 11 faut avoir pitié dunefemme comme moi. Je sens que, si je pou-vais seulement tembrasser, tu ne me laisse-. LIANE. — Allô... cest toi, Paul?... cest toi de la cest impossible. Reçois-moi, jene te dirai que des lohoses sensées, plausibles,tu il y a sûrement moyen de sar-ranger, jen suis persuadé Seulement,que je ne trouve pas ta porte fermé {Elletient rapjmreil sur les genoux.) Allô! tu asquelquun dans la pièce à côté?... Quest-ceque ça fait? Il nentend pas ma voix, nest-ce pas?... Eh bien, parle, parle, jécoute, {Long silence.) Ah! par exemple, ah!non, ne me dis pas ç {Elle pousse desexclamations indignées et, ne voyant plusen son fUs que le confident, le mâleprotecteur, elle lui fait signe de prendrele rcceptcnr.) Entendire une pareille chose,et lentendre de si loin! Ah! si tu voyaismeis yeux^ tu naurais pas le cœur deme dire ces ohoses-là! {Elle a le visage tu-méfié de larmes. Maurice dépose le récep-teur et du revers de la main lui caresse tris-tement le visage. Nouveau silence.) Ah!cest trop fo


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