. Apres La Pluie Le Beau Temps . est;moi vouloir beaucoup punir méchant Moussu, maismoi pas oser. Moussu chasser Rame, et moi alors,plus voir petite Maîtresse! Pauvre moi, pauvresnous! )> Rame se mit à pleurer avec Geneviève. Tout àcoup il entenditsouvrirlaporteducabinetde travailde M. Dormère. Sil trouvait le nègre saffligeantavec Geneviève, il serait certainement en colère etil accuserait sa nièce davoir raconté ses chagrinsà son fidèle serviteur. Il ny avait pas un momentà perdre; il saisit Geneviève dans ses bras, montalescalier en deux bonds et fut hors de vue avantque M. Dormère eût e


. Apres La Pluie Le Beau Temps . est;moi vouloir beaucoup punir méchant Moussu, maismoi pas oser. Moussu chasser Rame, et moi alors,plus voir petite Maîtresse! Pauvre moi, pauvresnous! )> Rame se mit à pleurer avec Geneviève. Tout àcoup il entenditsouvrirlaporteducabinetde travailde M. Dormère. Sil trouvait le nègre saffligeantavec Geneviève, il serait certainement en colère etil accuserait sa nièce davoir raconté ses chagrinsà son fidèle serviteur. Il ny avait pas un momentà perdre; il saisit Geneviève dans ses bras, montalescalier en deux bonds et fut hors de vue avantque M. Dormère eût eu le temps darriver dans levestibule. Rame déposa sa petite maîtresse dans la chambrede Pélagie, sortit avec précipitation, descendit quatreà quatre lescalier de service, qui donnait dans lacuisine, et se mit à essuyer vivement de la vais-selle. Après le départ de sa nièce, M. Dormère avaitregretté les reproches quil lui avait adressés; il sesouvint plus nettement des paroles de Pélagie et de i ^Ê.. Il iiioiit;i lcscjili APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS 105 Timpression défavorable à Georges quelles avaientproduite sur son esprit. Il réfléchit à la fausseté desaccusations quil avait prononcées contre sa nièce, àlisolement de la pauvre Geneviève qui navait pourla défendre et pour laimer que sa bonne et le pauvrenègre. Il résolut de réparer son erreur par quelquesbonnes paroles et il quitta son cabinet pour monterchez Geneviève. Au bas de lescalier il aperçut unmouchoir; il le ramassa; cétait celui de Geneviève :il était trempé des larmes de la pauvre enfant. M. DORMÈRE. Pauvre petite! comme je la traite! Javais pour-tant promis à mon frère et à ma belle-sœur delaimer comme ma fille, de la garder, de la rendreheureuse. 0 mon frère, ma sœur, pardonnez-moi!Je tiendrai ma parole à lavenir. » M. Dormère monta et entra chez Pélagie. Gene-viève était assise près delle ; sa bonne lembrassait;Geneviève pleurait encore. M. DORM


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