. Revue de l'art chrétien . Reliquaire de la sainte Couronne,daprès les Heures dAnne de Bretagne.(Dessin de M. G. Rohault dk Fleuey.) elle avait été donnée très probablement àGautier Cornut, le 11 août i 239: à cette date,dailleurs, Sens possédait déjà ab antiquodes épines (); à Toulouse, dès 1226, St-Sernin pouvait donner à Grandmont unreliquaire avec une épine: les Chevaliers de 1. Albénc, dans Riant, t. 11, p. 242. Malte de cette ville en possédaient uneégalement : la tradition conserve enfin lesouvenir dune épine, donnée en 1251 àSt-Sernin par Alphonse, frère de saintLouis ; à Laon, un inv


. Revue de l'art chrétien . Reliquaire de la sainte Couronne,daprès les Heures dAnne de Bretagne.(Dessin de M. G. Rohault dk Fleuey.) elle avait été donnée très probablement àGautier Cornut, le 11 août i 239: à cette date,dailleurs, Sens possédait déjà ab antiquodes épines (); à Toulouse, dès 1226, St-Sernin pouvait donner à Grandmont unreliquaire avec une épine: les Chevaliers de 1. Albénc, dans Riant, t. 11, p. 242. Malte de cette ville en possédaient uneégalement : la tradition conserve enfin lesouvenir dune épine, donnée en 1251 àSt-Sernin par Alphonse, frère de saintLouis ; à Laon, un inventaire de 1502 estla seule pièce qui signale une épine; lépinede Soissons, avait été rapportée en 1 204 deConstantinople par Nivelon; celle de Senlis. Reliquaire de la sainte Couronne au XVIIe siècle,daprès Pierre Blosse. (Dessin de M. G. Rohault de Fleusy.) fut donnée à la cathédrale par Adam deChambly, 49e évêque, le 1e1 mai 1242;lépine de Langres est signalée pour la pre-mière fois dans un inventaire de 1 5 1 3 ; cellede Chartres, cataloguée dans linventairede 1323, était dans un reliquaire avec ins-criptions grecques, dont lorigine byzantinenest par conséquent pas douteuse ; quant àOrléans, linventaire de 1562 parle bien 98 Bctnte tir F&vt chrétien. dune épine, mais comme celui de 1329 nenfait aucune mention, il est certain quelle estarrivée au trésor entre ces deux dates. Sienfin nous disons quEudes de Château-roux, évèque de Tusculum, légat du pape,qui présida la consécration, ne laisse danssa succession aucune épine, que si sa ca-thédrale en possédait une, elle avait étéléguée en 12 19 par Nicolas de Clermont, etquelle venait de Godefroid de Bouillon, ilne saurait, je crois, rien demeurer d


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