. Strasbourg; . égiment défila. Son colonel, lui aussi, semblait avoir vingt ans. Bravole 7! Bravo le 25! Bravo le 47! Bravo le 155! Bravo le 14! Les baïonnettes séloi- 5 34, STRASBOURG. gnaient, avec un dernier éclair ardoisé. Bientôt de nouveaux canons apparurent. Bravo,les canons! Les chiffres de leur calibre étaient aussi, à la gloire. Le 75 avant tout!Puis, le 120 long! Et le reste, qui vaut aussi son pesant dor. Aux boucliers des canons sont inscrits des noms si tendres et si vaillants ! VoiciMarianne. Voici Marthe. oh! ce nom, en lettres triomphales : AlsacelUn de nos cannonier


. Strasbourg; . égiment défila. Son colonel, lui aussi, semblait avoir vingt ans. Bravole 7! Bravo le 25! Bravo le 47! Bravo le 155! Bravo le 14! Les baïonnettes séloi- 5 34, STRASBOURG. gnaient, avec un dernier éclair ardoisé. Bientôt de nouveaux canons apparurent. Bravo,les canons! Les chiffres de leur calibre étaient aussi, à la gloire. Le 75 avant tout!Puis, le 120 long! Et le reste, qui vaut aussi son pesant dor. Aux boucliers des canons sont inscrits des noms si tendres et si vaillants ! VoiciMarianne. Voici Marthe. oh! ce nom, en lettres triomphales : AlsacelUn de nos cannoniers avait écrit amoureusement ce nom, sur le champ de lex-place Impériale, Strasbourg le lisait avec des larmes dans les yeux. Puis, Strasbourg souriait soudain à travers ses larmes. Voici le Tigre. Voici Nénette. Naturellement, Rîntintin suit. La foule éclata derire, Strasbourg étaitdevenu bien parisien. Voici, à toute allure, artillerie dassaut : veste de cuir, casque sans visiè Viennent ensuite les tanks, dans un sillage dapplaudissements forcenés. Strasbourgliait connaissance avec la grande ménagerie de la guerre moderne. Camouflés devert et de jaune, coiffés de la coupole hémisphérique doù les canons sallongent commedes trompes, ces pachydermes dacier sont, comme il sied, à la fois massifs et leur vue, Strasbourg, transporté, cria : « Vive le 18 juillet ». « Ah! Strasbourg savait que nos tanks avaient fait leur coup de maître dansla contre-offensive du 18 juillet 1918, où mon oncle Antoine est tombé en héros. — Et où commença leffondrement de lAllemagne! » STRASBOURG. 35 En passant, tous les officiers saluaient de lépée avec un geste tellement fieret attachaient, sur les yeux du grand chef, des yeux tellement heureux que la fouleles buvait du regard. « Si nos pauvres morts avaient pu être là, une minute seulement! — Ils y étaient. Leur grande ombre glorieuse planait sur le défilé. » Défilé pour d


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