. Traité de la goutte . où larticulation aété sectionnée longitudinalement. On ne voit aucune ligne de jonctionni aucun vestige du tissu compact de los. Garrod a rapporté un casdankylose de la première articulation du gros orteil à la suite dequelques attaques de goutte. Scudamore a relaté les détails duneautopsie faite parBrodie, chez une vieille femme goutteuse, où il exis-tait une ankylose de plusieurs articulations des doigts, du poignet, du 1. Haygarth, Clinical History of Diseuses, 1805. ANATOMIE PATHOLOGIQUE DE LA GOUTTE 69 coude et de plusieurs articulations des orteils. On trouvait un
. Traité de la goutte . où larticulation aété sectionnée longitudinalement. On ne voit aucune ligne de jonctionni aucun vestige du tissu compact de los. Garrod a rapporté un casdankylose de la première articulation du gros orteil à la suite dequelques attaques de goutte. Scudamore a relaté les détails duneautopsie faite parBrodie, chez une vieille femme goutteuse, où il exis-tait une ankylose de plusieurs articulations des doigts, du poignet, du 1. Haygarth, Clinical History of Diseuses, 1805. ANATOMIE PATHOLOGIQUE DE LA GOUTTE 69 coude et de plusieurs articulations des orteils. On trouvait une « sub-stance calcaire » sur les os dont le cartilage avait disparu et il existaitdes exostoses aux bords de larticulation du genou. Dans quelques cas de néphrite interstitielle, dits cas de goutte rénaleprimitive, on trouve cette arthrite nodulaire goutteuse, sans quellesoit associée cliniquernent à des dépôts durates, laugmentation devolume consiste en une saillie des tubérosités normales des pha-. Flg. 7. — Coupe faite sur le bord du condyle dun fémur sain (à comparer avecles figures 8, 9, 10, 11). langes. La marche de ce processus est souvent graduelle et indolente,bien quelle puisse parfois déterminer du malaise et des sensations debrûlure dans la jointure. Il est probable quHeberden na pas voulu considérer ces nodo-sités comme dorigine goutteuse, parce quon les observait dansles manifestations ordinaires de larthrite goutteuse et quon lesrencontrait chez des individus qui ne présentaient aucun des signesreconnus à cette époque comme de nature véritablement gout-teuse. Il est certain que les nodosités ne diffèrent en rien de cellesquon trouve chez les sujets qui ne sont pas goutteux. Leur naturegoutteuse, dans un cas donné, est déterminée par dautres signesconstants que découvrent fort bien ceux qui savent les tuméfactions nodulaires sont souvent rouges et peuvent être lesiège de douleurs et délévation de températu
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