Le gage touché: histoires galantes et comiques . ut au déferpoir de sêtre laifleejouer de la forte ; & outrée de dépitde voir fa fille mariée , elle fut untems conliderable fans vouloir lesvoir : mais les honnêtetés de fongendre, & la tendrefle de fa fille lafirent enfin revenir. Elle quitta mêmela coquetterie pour vivre avec euxen bonne intelligence. Ki) 210 Le Gage Touché y .# # # # # # # #^ 4 GAGE. LA Préfidente neut pas plutôtfini fon hilloire, que lon vit pa-roître des Tablettes : allons, Mon-fieurlAbbé , dit ladépofitaire, vousqui êtes aujourdhui à la mode chezles belles, vous ne


Le gage touché: histoires galantes et comiques . ut au déferpoir de sêtre laifleejouer de la forte ; & outrée de dépitde voir fa fille mariée , elle fut untems conliderable fans vouloir lesvoir : mais les honnêtetés de fongendre, & la tendrefle de fa fille lafirent enfin revenir. Elle quitta mêmela coquetterie pour vivre avec euxen bonne intelligence. Ki) 210 Le Gage Touché y .# # # # # # # #^ 4 GAGE. LA Préfidente neut pas plutôtfini fon hilloire, que lon vit pa-roître des Tablettes : allons, Mon-fieurlAbbé , dit ladépofitaire, vousqui êtes aujourdhui à la mode chezles belles, vous ne demeurerez pascourt par faute de quelque intriguede ruelle ou de prude. Vous voustrempez, Madame, répondit lAbbé,sil falloit nécellairement une intri-gue galante pour retirer mon gage,il pourroit bien y demeurer. Conten-tez vous , sil vous plaît, de celle quejai à vous dire. Le Cocu imaginaire. Lorfque je faifois ma Philofophieà Paris, un de mes camarades dEcolemengagea à aller en vendange à une J^J7^ài i jP^^o. ? Hîjioires Galantes, 221demie lieuë par de-là Ville-Juif, où{on père avoir une maifon. Ne sé-tanr point trouvé de places au car-rofîe , nous entreprîmes lui & moide faire ce voyage à pied. Etant furle chemin,nous entendîmes degrandscris qui fortoient dune charette quimarchoit devant nous : cela nous litredoubler le pas pour içavoir le fujetde ce bruit, & nous vîmes un Her-mite quitenoit un homme aux che-veux , pendant que cet homme letenoit à la barbe , & les coups depoing voloient de part Se cris que nous avions entendusétoient ceux dune femme qui pa-roifîbit être une Boulangère à quiappartenoit la charette ; le char-tier qui étoiî un jeune ruftaud , Sequi fembloit prendre plaifir à les voirfe chamailler, touchoit Tes chevaux,& faifoit aller fa charette comme ilce neut été rien , nous le contraisgnîmes darrêter pour mettre le hoia> Kiij 122 Le Gage Touché, & nous étant mis dans la charette ,nous appr


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