. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. 550 SOCIETE DE BIOLOGIE ..En se frottant contre la bouche delà Noctiluque, le tentacule ne se débarrasse pas toujours du, ou des grains, qu'il a rencontrés et qui, ainsi que je l'ai dit, adhèrent à sa surface; aussi, au bout d'un certain temps, le voit-on couvert de ces grains qui forment à son extrémité (dernier quart environ) une masse agglomérée enferme de massue. On doit donc penser à une matière agglulinative qui suinterait à la surface du tentacule. Une observation unique du reste, et que pour
. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. 550 SOCIETE DE BIOLOGIE ..En se frottant contre la bouche delà Noctiluque, le tentacule ne se débarrasse pas toujours du, ou des grains, qu'il a rencontrés et qui, ainsi que je l'ai dit, adhèrent à sa surface; aussi, au bout d'un certain temps, le voit-on couvert de ces grains qui forment à son extrémité (dernier quart environ) une masse agglomérée enferme de massue. On doit donc penser à une matière agglulinative qui suinterait à la surface du tentacule. Une observation unique du reste, et que pour cette raison je cite sous toute réserve, indiquerait qu'au moment de la préhension des ahments, cette matière plus ou moins gommeuse s'étendrait à une certaine distance du tentacule. Une des Nocliluques (fîg. 1), présentant. Tentacule. Masse de grains à l'ex-treoiité du tentacule. Zone d'action de la matière agglulinative. o Q- Grains suivant le mouvement du tentacule sans lui être accolés. FiG. 1. une masse de grains autour dû tentacule, entraînait, dans les mouve- ments de ce dernier, d'autres grains d'amidon situés à une certaine dis- tance de lui, tout alentour; on ne peut songer ici à des remous causés par ces mouvements, car des grains, ainsi rendus solidaires du tenta- cule, le précédaient dans sa marche en restant à la même distance, tout autant que ceux qui se trouvaient derrière lui. Cet exsudât se répan- drait en rayonnant autour de l'organe et formerait une masse mucila- gineuse de même indice de réfraction que l'eau, peu visible par con- séquent, emprisonnant et englobant les granules d'amidon voisins. On se rendrait également compte ainsi de la façon dont les Noctiluques, immobiles, peuvent capturer des animaux d'une grande agilité, tels que les Gopépodes, par exemple. Notons que M. Vignal, dans son travail sur la Noctiluque, avait émis l'opinion que
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