. Les metamorphoses d'Ovide : en latin et en françois. faflresavoient rendue encore plus audacieufe , nen fut point é que fes filles, en habit de deuil & les cheveux épars,pleuroient auprès des lits funèbres où étoient les jeunes Prin-ces, lune delles fe fentit bleflee au fein dun coup de flèche, jp8 METAMORPHOSEQN. LIB. VI. Ultima reftabat, quam toto corpore mater,Totâ vefte tegens, unam, minimamque relinque,De multis minimam pofco, clamavit, & unam:Dumque rogat, pro quâ rogat, occidit. Orba refeditExanimes inter natos, natafque, virumque :Diriguitque malis. Nullos movet aura capil


. Les metamorphoses d'Ovide : en latin et en françois. faflresavoient rendue encore plus audacieufe , nen fut point é que fes filles, en habit de deuil & les cheveux épars,pleuroient auprès des lits funèbres où étoient les jeunes Prin-ces, lune delles fe fentit bleflee au fein dun coup de flèche, jp8 METAMORPHOSEQN. LIB. VI. Ultima reftabat, quam toto corpore mater,Totâ vefte tegens, unam, minimamque relinque,De multis minimam pofco, clamavit, & unam:Dumque rogat, pro quâ rogat, occidit. Orba refeditExanimes inter natos, natafque, virumque :Diriguitque malis. Nullos movet aura vultu color eft fine fanguine: lumina mceftisStant immota genis. Nihil eft in imagine quoque interiùs cum duro lingua palatoCongelât, & venae defiftunt porte flecti cervix, nec brachia reddere geftus,Nec pes ire poteft : intrà quoque vifcera faxum eft tamen, & validi circumdata turbine ventiIn patriam rapta eft ; ubi fixa cacumine montisLiquitur, & lacrymas etiam nunc marmora mananr». MÉTAMORPHOSES. LIV. VI. ïpp i& tomba morte fur le corps dun de fes frères. Une autre con-foloit fa mère, lorfquelle perdit tout dun coup lufage de laparole & la vie, fans quon eût vu le trait qui lavoit frap-pée, & ne ferma la bouche que dans linftant quelle tombe en fuyant ; lautre meurt fur le corps de fa foeur :celle-ci cherche vainement à fe cacher ; celle-là paroît inter-dite & tremblante. Il y en avoit déjà fix de mortes, toute*dune manière différente ; & il nen reftoit plus quune que famère couvroit de fon corps & avec fes habits. » LaifTe-men» une du moins , dit-elle à Latone ; de tant de filles je nes> ten demande quune, & ceft la plus jeune de toutes que je» te demande. « Mais tandis quelle faifoit cette prière , ellela vit expirer entre fes bras. Linfortunée Niobé fe voyantprivée de fon époux & de fes enfans, demeure afïïfe auprès deleurs corps : la douleur la rend immobile ; fes cheveux mêmene f


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