Le Monde moderne . spéedHarès, mort en baisant le bas de sa robe, sécrieterrifiée : Ah 1 sur moi, ces mains de mort Jai peur !... Indépendamment de MM. Tamagno et Bouvet,Mme Uéglon, à qui était confié le rôle écrasant deMessaline, a été la tragédienne accomplie et lachanteuse impeccable que les librettistes et le mu-sicien pouvaient souhaiter, et si je ne craignaisde dire une fois de plus ce que tout le mundenignore, jajouterais quà linterprétation de lalégendaire figure féminine quest Messaline, sonétrange beauté était indispensable. Lœuvre musi-cale, remarquablement dirigée par Léon .le
Le Monde moderne . spéedHarès, mort en baisant le bas de sa robe, sécrieterrifiée : Ah 1 sur moi, ces mains de mort Jai peur !... Indépendamment de MM. Tamagno et Bouvet,Mme Uéglon, à qui était confié le rôle écrasant deMessaline, a été la tragédienne accomplie et lachanteuse impeccable que les librettistes et le mu-sicien pouvaient souhaiter, et si je ne craignaisde dire une fois de plus ce que tout le mundenignore, jajouterais quà linterprétation de lalégendaire figure féminine quest Messaline, sonétrange beauté était indispensable. Lœuvre musi-cale, remarquablement dirigée par Léon .lehin, peutse scinder en deux parties bien distinctes : cellequi, la plus importante, est toute de sentimenta-lité, de passion, et celle dont les recherches vou-lues darchaisme se sont plu à évoquer, en nosesprits, ce que pouvaient bien être les rythmes etles sonorités de cette lointaine époque dont lerécit des fastes semble être plus du domaine de lafable que de lhistoire. MLSIQUK. Beaucoup de bruit pour rien. — Troisiùme acte. Opkua-Comiqcb. — Braucoup Je bruit pour rien, opéra enquatre actes et cinq tableaux, daprès Shakespeare, poèmetîe M. Edouartl Blaii ; musique de M. Paul Puget. Jamais, quand on son^e aux lauriers espérés etnon cueillis, litre ne fui plus ironique. Lauleurnest pas le seul à avoir molivû ce demi-succès deconvenance. Lœuvre qui. indiscutablement, ren-ferme de fort jolies papes a eu le grand tort ouplutôt la malchance de ne pas venir à son heureet davoir été confiée & un ensemble dinterprètesqui donnaient pcut-cIre des espérances, mais neles ont pas réalisées. Lorchestration trop soignée même semble être|)lutot le résullat dune application constante queles fruits dune inspiration toute vibrante de cetintime bonheur motivé par la conception duneœuvre dart. Le , plus que classique, légen-daire, est trop connu de tous pour que ,jai à lerappeler ici. Hector Herlioz sen empara du restepour
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