. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. DÃVIATION CONJUGUÃE DES YEUX ET ROTATION DE LA TÃTE 117 Remarquons aussi que, comme les zones des membres, les zones corti- cales oculaires ne se développent que tardivement. D'après Danillo (1), ces mouvements ne sont bien manifestes que dans le cinquième mois après la naissance, soit chez le chien, soit chez le chat. Pour d'autres auteurs, le développement, quoique tardif, serait cepen- dant plus rapide; ainsi Steiner (2) a observé que chez le chat, la sphère mo- trice ne commençait à être excitab
. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. DÃVIATION CONJUGUÃE DES YEUX ET ROTATION DE LA TÃTE 117 Remarquons aussi que, comme les zones des membres, les zones corti- cales oculaires ne se développent que tardivement. D'après Danillo (1), ces mouvements ne sont bien manifestes que dans le cinquième mois après la naissance, soit chez le chien, soit chez le chat. Pour d'autres auteurs, le développement, quoique tardif, serait cepen- dant plus rapide; ainsi Steiner (2) a observé que chez le chat, la sphère mo- trice ne commençait à être excitable que le neuvième ou le dixième jour, tandis que l'excitation de la sphère visuelle ne produisait des mouvements des yeux que le quatorzième jour. Chez le lapin, l'excitabilité de la sphère visuelle apparaît au quinzième jour, réagissant; comme chez le chat, quatre à cinq jours plus tardivement que la sphère motrice. Chez le chien, l'excitabilité de ces zones serait plus tardive et n'appa- raîtrait que vers le vingtième jour. Au contraire, chez le cochon dinde, d'après Tarchanow, l'excitabilité de la sphère visuelle apparaît dès le cinquième jour, celle de la sphère motrice dès la naissance. Ce sont là autant de circonstances dont il est bon de tenir compte dans l'appréciation du rôle que l'on peut attribuer aux zones corticales, relati- vement aux fonctions qu'elles jouent dans l'exécution des mouvements. Leur influence paraît en efl'et être plus ou moins accessoire, puisque l'animal peut s'en passer et exécuter, très peu de temps après leur enlève- ment, les mêmes mouvements, à peine moins parfaits, lorsqu'il ea est privé. Les noyaux gris de la base ont certainement un rôle plus direct sur les mouvements des yeux, et ce n'est que par leur intermédiaire qu'agissent habituellement les zones corticales. L'importance des noyaux gris de la base comm
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