. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. Nappe captive. méable qui les surmonte ; on les appelle parfois nappes artésiennes : mais ce nom peut être mal compris, parce qu'on le réserve sou- vent aux nappes susceptibles de donner un jaillissement ; le nom de nappes ascendantes serait préférable, parce que l'eau s'élève au dessus de son gisement, dès qu'on a percé la couche imperméable supérieure, tantôt en n'arrivant pas jusqu'à la surface du sol, tantôt en donnant un jaillissement, mais cette ascension peut s'observer aussi pour les nappes libres existant dans le
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. Nappe captive. méable qui les surmonte ; on les appelle parfois nappes artésiennes : mais ce nom peut être mal compris, parce qu'on le réserve sou- vent aux nappes susceptibles de donner un jaillissement ; le nom de nappes ascendantes serait préférable, parce que l'eau s'élève au dessus de son gisement, dès qu'on a percé la couche imperméable supérieure, tantôt en n'arrivant pas jusqu'à la surface du sol, tantôt en donnant un jaillissement, mais cette ascension peut s'observer aussi pour les nappes libres existant dans les roches fissurées, au moment ou un puits ou forage, descendu /'piexvrné.im'^ au-dessous du niveau piézométrique, dans une partie compacte, vient atteindre une fissure ; le terme de nappe captive (voir fig. 2.) proposé par M. Boursault me semble devoir être adopté. Parmi les sources on peut distinguer deux classes différentes, les unes sont produites par l'intersection de la surface supérieure d'une couche imperméable avec la surface topographique du terrain, et émergent souvent à flanc de coteau ; M. Boursault les appelle sources de déoersement, je pré- fère leur donner le nom de sources d'affleurement (voir fig. 3) qui me pa- raît mieux définir leur situation géologique ; les autres s'observent à l'intersection de la surface piézométrique de la nappe avec la surface topographique du terrain, et se trouvent toujours dans les vallées. M. Boursault a proposé le nom de sources d'émergence ; pour moi, je considère qu'une source quelconque est un point d'émergence d'eau, et je les désigne sous le nom de sources de thalweg (voir fig. 4), parce que c'est l'existence même de la dé- pression topographique qui dé- termine l'écoulement de l'eau. Chacune de ces deux catégories de sources peut être alimentée par une nappe libre ou une nappe captive. Dans les
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