Les oeuvres de Clement Marot de Cahors en Quercy : valet de chambre du Roy . imprimé. Cet opuscule portela date de 1537. La première page représente un poètecouronné de lauriers, assis devant une table autour delaquelle quatre musiciens, équipés de divers instruments,forment tout un orchestre; dans le lointain, on aperçoitun pauvre diable qui na pas lair très pressé davancer,malgré les encouragements que le poète assis à table luienvoyé du geste. Le poète, cest Marot; le pauvre diable,ce doit être Sagon. Et cette gravure semble avoir été ins-pirée par la même pensée qui dicta chaque vers de ce


Les oeuvres de Clement Marot de Cahors en Quercy : valet de chambre du Roy . imprimé. Cet opuscule portela date de 1537. La première page représente un poètecouronné de lauriers, assis devant une table autour delaquelle quatre musiciens, équipés de divers instruments,forment tout un orchestre; dans le lointain, on aperçoitun pauvre diable qui na pas lair très pressé davancer,malgré les encouragements que le poète assis à table luienvoyé du geste. Le poète, cest Marot; le pauvre diable,ce doit être Sagon. Et cette gravure semble avoir été ins-pirée par la même pensée qui dicta chaque vers de cettepetite plaquette. Cest bien, si lon veut, la conclusion dela paix, mais la conclusion dune paix tout à lavantage deMarot. Pas un vers sans quelque flatterie à son adresse,tandis que le pauvre Sagon, réduit à un rôle piteux, nestmis en scène que pour recevoir des coups détrivières. On Dhonneurfur la Paix f aide entre Clément Marot,Francoys Sagon,Fripelippes Hueterie ÔC aultres de leurs ligues Ncuuellement imprime» i S % 7CDe guerre Vie de Clément Marot. 3g3 ne saurait dire si le négociateur qui avait entrepris demener à bonne fin lœuvre de conciliation avait des pou-voirs en règle; mais, en plaçant sa fiction poétique dansun cadre pastoral et champêtre, lauteur semble avoircherché à nous sortir de cette atmosphère de grossièretésoù se complaisaient les parties belligérantes. Laction sepasse au milieu de paysages qui semblent jaillis de terrepar le coup de baguette dune bonne fée. Ce ne sont quecollines verdoyantes, prairies émaillées de fleurs, où fauneset satyres se livrent à leurs danses et à leurs jeux, tandisque les nymphes frappent lherbe dun pas cadencé et queles muses, groupées dans une attitude majestueuse, fontrésonner lécho de leurs chants célestes. Néanmoins, lafantaisie nemporte point tant le poète en dehors dudomaine de la réalité quil nait soin, dès les premiers vers,dindiquer exactement lépo


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