. Gazette des beaux-arts . es impressions reçues, des émotions, dos décou-vertes de chaque jour, et de dépositaire des souvenirs intimes de sa vie; une œuvredérudition très étudiée, et aussi une œuvre dimagination et de littérature. Lart etlhistoire y coudoient sans cesse les saillies du romancier. Le côté artistique appartient à la Gosreiîe, et si nous navions pas été en vagabon-dage sur les cotes de la Sicile lorsque louvrage a été mis en vente, nons naurionseu garde de tarder autant pour en rendre compte. Le peu de place dont nous dispo-sons dans ce numéro, écrasés que nous sommes sous lenc


. Gazette des beaux-arts . es impressions reçues, des émotions, dos décou-vertes de chaque jour, et de dépositaire des souvenirs intimes de sa vie; une œuvredérudition très étudiée, et aussi une œuvre dimagination et de littérature. Lart etlhistoire y coudoient sans cesse les saillies du romancier. Le côté artistique appartient à la Gosreiîe, et si nous navions pas été en vagabon-dage sur les cotes de la Sicile lorsque louvrage a été mis en vente, nons naurionseu garde de tarder autant pour en rendre compte. Le peu de place dont nous dispo-sons dans ce numéro, écrasés que nous sommes sous lenclume du Salon, nous donnele regret de ne pouvoir entrer dans les réflexions quune lecture attentive nous a sug-gérées. Mais loccasion se présentera à coup siir dy revenir. La Maison dun arlisleest de ces livres quon ouvre souvent. Le musée quelle renferme est parfait dans son genre. Son propriétaire en a faitune individualil( où il a mis son cœiu et son ilmo. Pas un des objets quil décrit ny. 1. Pari», Cliiirpcnlicr, 2 vul. in-12. BIBLIOGRAPHIE. 101 est entré sans une raison déterminante et définitive. Au milieu deux sest écouléeune existence dhomme, celle du plus ultrarafQné et du plus passionné peut-être denos collectionneurs. Ils sont la chair de sa chair et le sang de son sang. 11 y a mis tousses loisirs, tout le superflu dun modeste budget, tous les gains de sa plume. A cestitres, ne méritaient-ils pas déjà plus que les arides nomenclatures dun catalogue? On connaît le champ où le goût dEdmond de Goncourt et aussi de son regrettéfrère, Jules, quoique celui-ci ne fût pas un curieux au même degré, sest strictementlimité : la France du xviii siècle et lextrême Orient, les deux arts qui précisémentsont les plus délicats, les plus rafiBnés, les plus éloignés de la contrainte et duponcif. Il semble que le xviii siècle se personnifie en eux. Ils lont fouillé dans tous lessens. Edmond la aimé avant tout le monde; il a


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