Les arts dans la maison de Condé . aiement fut effectué le 27 mai 1711 : il y avait déjà plus dun an que Louis IIIde Bourbon était mort. Ajoutons que si lœuvre de Saraziu jiut être sauvée en 1798par Lenoir, qui la conserva dans le musée des relits-Augustins, il nen fut pas de HENRY-JULES, PRINCE DE CONDE 61 même de celle de Van Clève, qui fut sans duute fcnidue sous le Directoire et servit à,faire du matériel de guerre. Les comptes postérieurs à 1700 nous donnent les noms de plusieurs 24 septembre 1703, le prince de (^ondé accorde une gralilication de 132o livres àPierre BuUet.


Les arts dans la maison de Condé . aiement fut effectué le 27 mai 1711 : il y avait déjà plus dun an que Louis IIIde Bourbon était mort. Ajoutons que si lœuvre de Saraziu jiut être sauvée en 1798par Lenoir, qui la conserva dans le musée des relits-Augustins, il nen fut pas de HENRY-JULES, PRINCE DE CONDE 61 même de celle de Van Clève, qui fut sans duute fcnidue sous le Directoire et servit à,faire du matériel de guerre. Les comptes postérieurs à 1700 nous donnent les noms de plusieurs 24 septembre 1703, le prince de (^ondé accorde une gralilication de 132o livres àPierre BuUet. Buliet mourut en J71(j, membre de lAcadémie; on lui doit la porteSaint-Martin, le maiire-autel de léglise de la Sorbonne, et i)lusieurs hôtels de 1705 ù 1707, nous voyons larchitecte Lassuraiice vériher de nombreux mémoiresde travaux exécutés dans les hôtels de Condé de Paris et de Versailles. Ln troisièmearchitecte, Jean Dorbay, dirifi;e aussi des travaux à lhôtel de Condé, à Paris, en 1707. Le Triomphe du Temis, iia-^-rrik-f de (In-ou/c) (chapelle du cluileau de Cluiiilill;). et 1708; il était qualifié « architecte et entrepreneur des bâtiments du Roi » ; sonfrère François, aussi architecte, élève de Louis Levau et mort en 1697, est plus connuque lui. Jean Dorbay fut employé à Chantilly, comme le prouve la mention suivanteextraite du compte de 1711 : « Au s Dorbay, architecte, la somme de 1000 livres pourle temps par lui employé aux ouvrages quil a fait faire par ordre de feu S. A. S. M^ lePrince tant à Chantilly quailleurs, les dessins et plans par lui faits et levés et quila donnés à feu sa dite Altesse, et pour toutes ses prétentions généralement quel-conques ». Enfin il nest pas sans intérêt de citer les principaux ébénistes qui travaillèrentpour Henry-Jules de Bourbon-Condé. 21 février 1G90, « à François Guillemart, ébé-niste, la somme de 267 livres pour trois pieds de table de sculpture,


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