. Promenades autour du monde; . eurs, y voltigent. Méfions-nous des Indiens perfideset rusés ; celui-ci, tapi sous les herbes,attend que son ennemi passe pour le frapper; cet autre reste ensevelidans la boue pendant de longuesheures, pour latteindre plus sûre-ment. Nous voici à Rio-Janeiro, la plusbelle ville du monde, charmante etgaie au fond de son vaste port; unevisite au Palais Impérial. VisitonsBahia, avec sa vue magnifique etson port sur la baie de Tous-les-Saints; et Fernambouc, qui envoie enEurope des vaisseaux chargés devanille et de coton. Vous ne vousétonnerez pas si on vous fouille
. Promenades autour du monde; . eurs, y voltigent. Méfions-nous des Indiens perfideset rusés ; celui-ci, tapi sous les herbes,attend que son ennemi passe pour le frapper; cet autre reste ensevelidans la boue pendant de longuesheures, pour latteindre plus sûre-ment. Nous voici à Rio-Janeiro, la plusbelle ville du monde, charmante etgaie au fond de son vaste port; unevisite au Palais Impérial. VisitonsBahia, avec sa vue magnifique etson port sur la baie de Tous-les-Saints; et Fernambouc, qui envoie enEurope des vaisseaux chargés devanille et de coton. Vous ne vousétonnerez pas si on vous fouille auxportes de la ville du Prince, on veutsassurer que vous navez point dediamants, ah! on fait bonne garde! Cette jolie ville bâtie sur uneéminence, cest Saint-Paul. Sesmaisons sont agréablement peintes ;quant aux rues, elles sont pavéeseu gros cailloux de quartz quirenferment des parcelles dor :aussi, après les pluies, les pauvresse précipitent pour les ramasser ;que dites-vous de cela ? des ruespavées en or !.... PÉROU ET BOLIVIE Un vrai pays de contes de fées,petits amis, tant il y avait, autrefois,dor, dargent et de pierres pré-cieuses. Quand un Espagnol, nomméPizarre, vint pour les asservir, lesPéruviens en étaient encore à croireque leurs nombreux lingots dorétaient les larmes du soleil. Pauvresgens ! aujourdhui, ils sont libres,mais ont-ils été assez persécutés ettorturés par ces barbares aventuriersqui ne voulaient que de lor, et tou-jours de lor ! Aussi, les Péruviens ontgardé un caractère timide, défiant,indolent et cruel. Les Incas étaientleurs rois, ils adoraient le soleil. Dans des temps très reculés, lestribus du Pérou étaient des plusbarbares, adorant les tigres, les ser-pents, les orages, les torrents et leurolTrant en sacrifice eux-mêmes ouleurs propres enfants. Les Incas, enleur apprenant lagriculture et le tra-vail, améliorèrent le sort de ces pauvres ignorants, mais ces Incasétaient cruels aussi, et lorsquunedes Vierge
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