. Le General Dourakine; . ses deux enfants signe de le suivre, et sortit en 54 LE GÉNÉRAL DOURAKINE. fermant la porte après lui. Il retrouva dans lecorridor les huit enfants de Mme Papofski, rangéscontre le mur. LE GÉNÉRAL. Que faites-vous donc là, enfants? SONUSHKA. Mon oncle, nous attendons que maman nous per-mette dentrer. LE GÉNÉRAL. Comment, imbéciles! vous ne pouvez pas entrersans permission? MITINEKA. Oh! non, mon oncle, maman serait en colère, LE GÉNÉRAL. Que fait-elle quand elle est en colère? YÉGOR. Elle nous bat, elle nous tire les cheveux. LE GÉNÉRAL, Attendez, mes amis, je vais vo
. Le General Dourakine; . ses deux enfants signe de le suivre, et sortit en 54 LE GÉNÉRAL DOURAKINE. fermant la porte après lui. Il retrouva dans lecorridor les huit enfants de Mme Papofski, rangéscontre le mur. LE GÉNÉRAL. Que faites-vous donc là, enfants? SONUSHKA. Mon oncle, nous attendons que maman nous per-mette dentrer. LE GÉNÉRAL. Comment, imbéciles! vous ne pouvez pas entrersans permission? MITINEKA. Oh! non, mon oncle, maman serait en colère, LE GÉNÉRAL. Que fait-elle quand elle est en colère? YÉGOR. Elle nous bat, elle nous tire les cheveux. LE GÉNÉRAL, Attendez, mes amis, je vais vous faire entrer,moi, suivez-moi et ne craignez rien. Jacques etPaul, faites lavant-garde des enfants ; vous aiderezà les établir chez eux. Le général avança jusquà la porte qui donnaitdans lappartement des enfants, et les fit tous en-trer; puis il alla vers la porte qui communiquaità la chambre de sa nièce, lentrouvrit et lui dit àtrès-haute voix : « Ma nièce, jai amené les enfants dans leurs. LE GÉNÉRAL DOURAKINE. 57 chambres; je vais leur envoyer les bonnes, et jeferme cette porte pour que vous ne puissiez entrerchez eux quen passant par le corridor. MADAME PAPOFSKI. Non, mon oncle; je vous en prie, laissez cetteporte ouverte; il faut que jaille les voir, les cor-riger quand jentends du bruit. Jugez donc, mononcle, une pauvre femme sans appui, sans for-tune!... je suis seule pour les élever. LE GÉNÉRAL. Ma chère amie, ce sera comme je le dis, sansquoi je ne vous viens en aide daucune maniè si, pendant votre séjour ici, japprends quevous ayez fouetté, maltraité vos enfants ou vosfemmes, je vous en témoignerai mon mé dans mon testament. MADAME PAPOFSKI. Mon bon oncle, faites comme vous voudrez ;soyez sûr que je » Tr, tr, tr, la clef a tourné dans la serrure qui setrouve fermée. Mme Papofski, la rage dans le cœur,réfléchit pourtant aux six cent mille roubles derevenu de son oncle, à sa générosité b
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