L'Invasion de la mer . es kilomètres, dontla principale était le chott dEl Asloudje, et qui avaient été uti-lisées pour la percée du canal. Le creusement du second canal avait donc demandé moins detemps que celui du premier, et présenté moins de difficultés éga-lement. Aussi ne fut-il entrepris que plus tard. Les travaux défi-nitifs pouvant être repris, avec la province de Constantinecomme base dopération et de ravitaillement, il avait été con-venu, avant le départ de Gabès, que M. de Schaller trouveraitsur le Melrir, à la fin du deuxième canal, sous la conduite dunagent très compétent des Pon


L'Invasion de la mer . es kilomètres, dontla principale était le chott dEl Asloudje, et qui avaient été uti-lisées pour la percée du canal. Le creusement du second canal avait donc demandé moins detemps que celui du premier, et présenté moins de difficultés éga-lement. Aussi ne fut-il entrepris que plus tard. Les travaux défi-nitifs pouvant être repris, avec la province de Constantinecomme base dopération et de ravitaillement, il avait été con-venu, avant le départ de Gabès, que M. de Schaller trouveraitsur le Melrir, à la fin du deuxième canal, sous la conduite dunagent très compétent des Ponts et Chaussées, un chantieroccupé par des hommes qui, après le trajet en chemin de ferjusquà Biskra et en caravane le long de la Farfaria, se met-traient en communication avec lui sitôt installés en cet endroit. Les travaux une fois reconnus, M. de Schaller naurait plusquà suivre les contours du chott pour revenir à son point dedépart, et son inspection serait terminée. LE SECOND Deux hommes blottis derrière dépaisses touffes de (Page 123.) Lorsque le détachement atteignit la fin du Rharsa, lingénieurfut très surpris de ne trouver en cet endroit aucun des ouvriers,arabes ou autres, envoyés de Biskra par la Société. Quavait-il pu se passer? Cela ne laissait pas dêtre un peuinquiétant, surtout à la suite de lattaque de la caravane et de laréapparition de Hadjar. Y avait-il eu changement de programme, sans que lingénieur lu 122 LINVASION DE LA MER. pût être prévenu à temps, ou changement de direction décidé àla dernière heure? M. de Schaller-demeurait songeur, lorsque le capitaine Har-digan linterrogea : « Est-ce que les travaux de cette section nétaient point ache-vés? — Mais si, répondit M. de Schaller, et, daprès les rapportsconnus, le creusement des seuils entre les parties inondables adû être poussé, avec la pente nécessaire, jusquau Melrir dontlensemble est au-dessous du niveau de la —


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