Oeuvres . -être une éternelle le jour qui fe pafle. Peut-être que Caron demainNous recevra tous dans fa barque:SaifîfTons un moment certain ;Ceft autant de pris fur la Parquet A lenvi laifTons-nous fai/îrAux tranfports dune douce yvreffe rQuimporte, C\ ceil un plaifir,Que ce foit folie, ou fagefTe. ® I y 2oa L A M O U R RÉVEILLÉ ODE VI. DA N S un lieu folîtaire & fombreJe me promenois lautre jour :Un enfant y dormoit à lombre iÇétoit le redoutable Amour. Japproche» û beauté me flatte;^ais jauroisdû men défier:Jy vois tous les traits dune javois juré doublier. L* AMOUR
Oeuvres . -être une éternelle le jour qui fe pafle. Peut-être que Caron demainNous recevra tous dans fa barque:SaifîfTons un moment certain ;Ceft autant de pris fur la Parquet A lenvi laifTons-nous fai/îrAux tranfports dune douce yvreffe rQuimporte, C\ ceil un plaifir,Que ce foit folie, ou fagefTe. ® I y 2oa L A M O U R RÉVEILLÉ ODE VI. DA N S un lieu folîtaire & fombreJe me promenois lautre jour :Un enfant y dormoit à lombre iÇétoit le redoutable Amour. Japproche» û beauté me flatte;^ais jauroisdû men défier:Jy vois tous les traits dune javois juré doublier. L* AMOUR REVEIi tÛ» Il svoit fa bouche vermeille ,Le teint auflî vif que le fî foupir méchappe, il séveille;LAmour fe réveille de rien. 103 Aufli-tôt déployant fes aî faififTant fon arc vengeur,Dune de Ces flèches cruellesEn partant il perce mon cœur. 0 Vas, dit-il, aux pieds de SilvieDe nouveau languir & brûler:Tu laimeras toute ta vie ,Pour avoir ofé mé 1 n 104 PORTRAIT. ODE. VIL TOi, par qui la toile sanime,Si^avant Peintre , prends ton pinceau ;Et quà mes yeux ton art exprime,Tout ce quils ont vu de plus beau. Ne mentends-tu pas ? peins Silvie jMais choifis linflant fortuné ,Où pour le relie de ma vie,Mon cœur lui fut abandonné. Au bal, en habit dEspagnole,Elle otoit un mafque jaloux :Plus promptement quun trait ne voie,Je fus percé de mille coups. Peins Ces yeux doux & pleins de flamme >Doù lAmour me lança Ces traits;Dûù ce Dieu saffervit mon ame,En un infiant, mais pour jamais. Portrait. iùf Peins Ton front plus blanc que ryVOÎre>Siégc de laimable candeur :Ce front dont Venus feroit gloire ,Sil y brilloit moins de pudeur. .^i Pourfuis, peins lune & lautre îoue jLa honte des rofes, des lys;Et fa bouche, où lamour fe joueAvec un éternel fouris. Peins fa mais non , arrête »Ici mon art eft furmonté;Et quelques couleurs quil apprête »Tu nen peux peindre la beauté. LaifTes cet inutile ouvra
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