. L'arbre, la forêt et les pâturages de montagne; manuel de l'arbre pour l'enseignement sylvo-pastoral dans les écoles. LA FOBST S G ES (Aude). Xos montagnes des Pyrénées étaient couvertes autrefois de magnifiques forêts de sapins doù lon tirait une partie des boisnécessaires à notre Marine. — Ces forêts sont bien réduites aojoardhui. Mais il en subsiste encore produisant de très grosarbres qui, comme ceux de nos belles sapinières des montagnes du Jura on des Vosges, sont pour la région un élémentimportant de richesse et de prospérité. la houille blanche, pour être utilisée, adaptée auxmoteurs


. L'arbre, la forêt et les pâturages de montagne; manuel de l'arbre pour l'enseignement sylvo-pastoral dans les écoles. LA FOBST S G ES (Aude). Xos montagnes des Pyrénées étaient couvertes autrefois de magnifiques forêts de sapins doù lon tirait une partie des boisnécessaires à notre Marine. — Ces forêts sont bien réduites aojoardhui. Mais il en subsiste encore produisant de très grosarbres qui, comme ceux de nos belles sapinières des montagnes du Jura on des Vosges, sont pour la région un élémentimportant de richesse et de prospérité. la houille blanche, pour être utilisée, adaptée auxmoteurs industriels, nexige pas que des millions renouveler les p^o^^sions, ni que des millionsdhommes consument et exposent leur vie dans 68 MANUEL DE LAUiiUE un labeur pénible à 500 mètres sous terre.—Tristeobligation imposée par nos sociétés à ces bûche-rons de la forêt morte ! Cette force immense,. LA GORGE DESCOULOUBRE-LES-BAINS (Aude) Cest la haute vallée de lAude. Elle recueille les eaux dun Viiste bassin encore boisé et les précipite dansle défilé de St-Georges. L:>. une chute de 100 mètres de hauteur permet à une usine électrique de distribuerforce et lumière dans le département de lAuJe. qui semmagasine dans les vallées derrière lesassises rocheuses de la montagne, est au con-traire gratuite, elle se renouvelle incessammentet les dépenses import^intes que nécessitent les travaux destinés à la mettre en œuvrepeuvent samortir par son emploi mê longtemps le montagnard connaissaitle secret de la forcehydraulique. Depuislongtemps, il utilisaitle petit ruisseau, lapetite cascade rive-raine de son champpour faire tourner laroue de son moulin,élever et abaisser tourà tour la scie qui dé-bitait les planches etcharpentes destinées àla construction ou à laréparation de sa de-meure, actionner lesfilatures qui tissaientla laine de ses trou-peaux. Ma


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