Oeuvres . Aux dépens de fes intérêts. m Ï50 Le Souverain. Dun tel Roi, dune ame Ci grande>Quel prix peut payer les feul que lui-même il demande;Lamour, le cœur de Ces é par cet amour fidèle,Jamais Ton trône ne chancelle >Il en efl léternel appui ;Et périfTant pour le défendre,Son Peuple à peine croit lui rendreAutant quil a reçu de lui. MAmufe, avec cette •afluranceQui naît de la (încéritc ,Au prince que pleure la France ,Difoit ainfi la vérité.Il nVccoutoit, & Con fuffiageRanima vingt fois mon courageSafFoibliïïant à fon afpeâ.Il daignoit dune voix touchante iSoute
Oeuvres . Aux dépens de fes intérêts. m Ï50 Le Souverain. Dun tel Roi, dune ame Ci grande>Quel prix peut payer les feul que lui-même il demande;Lamour, le cœur de Ces é par cet amour fidèle,Jamais Ton trône ne chancelle >Il en efl léternel appui ;Et périfTant pour le défendre,Son Peuple à peine croit lui rendreAutant quil a reçu de lui. MAmufe, avec cette •afluranceQui naît de la (încéritc ,Au prince que pleure la France ,Difoit ainfi la vérité.Il nVccoutoit, & Con fuffiageRanima vingt fois mon courageSafFoibliïïant à fon afpeâ.Il daignoit dune voix touchante iSoutenir ma voix chancelanteQue faifoit languir le relped. Le limage dun Prince jufle ,Guerrier , mais ami de la Paix,11 connut le modèle augufle,Où ma Mufe avoit pris fes , dit-il, ces répandez, ces fages rimes,©ignés de loreille des , mes vers, il faut len croire;Faites du moins à fa mémoireLhonneur dexécuter ixs loix. iPl. «^^ ODES ODES A N A C RE0NTIQUE5. Tome I» A MADAME DACIER,SUR SON D E I. SÇavante DAciER,cet ouvrageOù le galant AnacréonParle C\ bien notre langage,Paroît en vain fous votre nom, % LAmour lui feul a fçu le faire ;Et ce Dieu men a fait comme il conte laffaire ;Vous len Héfavouerez, sil ment. % De fe foumettre à fbn EmpireUn jour il fomma votre cœur ;Avec un dédaigneux fourireVous défiâtes ce vainqueur. à liî 1^6 Anacreon. Il tend fonarcj flèche fur flècheDans linftantvole contre vous;Biais les traits, loin dy faire brèche>Sur votre cœur sémouflbient tous. ^^i Dun de ces traits vous vous vengeâtes 5Et portant des coups plus eut beau fuir, vous le tomba captif en vos mains. # Il dit quen fbrtant defclavage,Il vous donna pour fa rançonCe quil eflimoit davantage,Et ce fut votre Anacreon, Comme on imite ce quon aime>Jofe limiter à mon tour ;JVIais je nai pas trouvé de mêmeLouvrage tout fait par lAmour»
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