Encyclopédie socialiste, syndicale et coopérative de l'Internationale ouvrière . riété individuelle et limiter cette dernière aux cas seu-lement où elle ne peut être un moyen dexploitation. I>ETTXn:ME PARTIE LES ORGANISMES CENTRAUX 2«3 - CHAPITRE PREMIERLA FÉDÉRATION NATIONALE La Fédération nationale des Coopératives de consommation,organe démancipation des travailleurs, est issue du Congrèsnational de Tours, qui sest tenu (les 28, 29 et 30 décembre1912. Elle est la conséquencede la fusion des deux ancien-nes organisations : lUnioncoopérative des Sociétésfrançaises de consommationet la Conf
Encyclopédie socialiste, syndicale et coopérative de l'Internationale ouvrière . riété individuelle et limiter cette dernière aux cas seu-lement où elle ne peut être un moyen dexploitation. I>ETTXn:ME PARTIE LES ORGANISMES CENTRAUX 2«3 - CHAPITRE PREMIERLA FÉDÉRATION NATIONALE La Fédération nationale des Coopératives de consommation,organe démancipation des travailleurs, est issue du Congrèsnational de Tours, qui sest tenu (les 28, 29 et 30 décembre1912. Elle est la conséquencede la fusion des deux ancien-nes organisations : lUnioncoopérative des Sociétésfrançaises de consommationet la Confédération des Coo-pératives socialistes et ou-vrières. Elle est le résultatde lunité coopérative et com-pose Forgane moral et cen-tral dt la coopération fran-çaise. Elle est donc née hier etson premier Congrès sesttenu les 14, 15 et 16 septem-bre 1913 dans la ville de Reims. Elle groupe dès main- Charles Gide tenant une partie considérable Pionnier de 1 Unité coopérative des forces coopératives françaises. Rappelons brièvementson I. — Lunité coopérative. Cest au congrès de Crémone, en 1907, que les premierspourparlers furent entamés par de Boyve et Héliès entremilitants des deux anciennes organisations. Dans ces agapes — 284 — internationales, où très souvent les Français restent isolés parleur incompréhension des dialectes étrangers, forcément desrdations se nouent. Déjà, à divers congrès nationaux anglais,les délégués de la Bourse des Coopératives socialistes et delUnion coopérative sétaient rapprochés. A Crémone, uneréunion fut décidée. Elle eut lieu au retour du congrès, dans les locaux duMagasin de Gros, récemment constitué. Charles Gide, deBoyve, Daudé-Bancel, Tutin, Chabert, pour lUnion ; Guille-min, Héliès, Droneau, Béguin, Mordant, pour la Bourse; seréunirent. Malgré la sympathie grandissante entre les personnes, lonne put aboutir à rien de décisif. Héliès raconte de la f
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