. Cecile Ou La Petite Sceur . ville,soccupait des affaires; le soir on se retrouvait. Plusieurs années se passèrent ainsi : lété,Âme Lhallier habitait la campagne, et au com-mencement doctobre elle sétablissait au Havremême et suivait les études de ses fils. Cependant des nouvelles inquiétantes obhgè-rent M. Lhallier à retourner à Calcutta. Lannoncede ce départ causa une grande peine à la mère etaux enfants. Charles, qui nétait pas consulté,donnait son avis : « Il faut aller avec papa, ilfaut memmener, je serai très-utile. » A la fin de janvier 185 , M. Lhallier sembarquaà trois heures de lapr


. Cecile Ou La Petite Sceur . ville,soccupait des affaires; le soir on se retrouvait. Plusieurs années se passèrent ainsi : lété,Âme Lhallier habitait la campagne, et au com-mencement doctobre elle sétablissait au Havremême et suivait les études de ses fils. Cependant des nouvelles inquiétantes obhgè-rent M. Lhallier à retourner à Calcutta. Lannoncede ce départ causa une grande peine à la mère etaux enfants. Charles, qui nétait pas consulté,donnait son avis : « Il faut aller avec papa, ilfaut memmener, je serai très-utile. » A la fin de janvier 185 , M. Lhallier sembarquaà trois heures de laprès-midi : sa femme et sesenfants étaient là, suivant tous les apprêts du dé-part. Bientôt la fumée séchappe en grosse colonnenoire, les allées et venues se multiplient, la voixdes matelots domine les autres, les passagerslont leurs adieux à ceux qui restent, la clochesonne, il faut se séparer 1 Le paquebot sébranle, il séloigne du rivage,ses larges flancs plongent dans les il file ... Le paquebot séloigne du rivage. (Page 4.) ou LA PETITE SŒUR. 7 On court au bout de la jetée pour le voir encore,pour répondre aux signaux des Il adisparu, chacun rentre chez soi. Maurice, Gliarles et Cécile embrassèrent bienleur maman pour la consoler; ils ne parlaientque de leur père, Maurice était fier de montrer àCharles, sur la carte, la route que îa.\sai\ilAmélie. Je voudrais ne point attrister mes chers lec-teurs, et, bien au contraire, leur laisser voir heu-reux et contents les enfants quils aiment déjà,jen suis sûre; mais les histoires ne sont pas descontes ; la vie est remplie de difficultés, souventde malheurs, et ce serait faire une mauvaise ac-tion que de le cacher aux enfants. Voici ce qui arriva : M. Lhallier trouva soncommerce ruiné : lhomme quil avait cru dignede sa confiance, lavait trompé, et les bénéficesdun travail opiniâtre suffirent à peine pour sau-ver lhonneur de la maison Lhallier. Cette nou-vell


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