. L'hygiène des troupes européennes aux colonies [electronic resource] : et dans les expéditions coloniales. possible, avec quelques modifications,den adopter au moins les principes pour les fosses fixes denos hôpitaux coloniaux, dont les latrines laissent si souventà désirer. Nous donnons ici une figure qui permet de se rendrecompte de leur mécanisme et de leur fonctionnement (fig. 3). En France, les hôpitaux militaires les ont choisis, et cestun système identique ou à peu près (latrines Jennings etDoulton) qui fonctionne au Val-de-Grâce. Le matériel nest pas aussi coûteux que lon pourrait le
. L'hygiène des troupes européennes aux colonies [electronic resource] : et dans les expéditions coloniales. possible, avec quelques modifications,den adopter au moins les principes pour les fosses fixes denos hôpitaux coloniaux, dont les latrines laissent si souventà désirer. Nous donnons ici une figure qui permet de se rendrecompte de leur mécanisme et de leur fonctionnement (fig. 3). En France, les hôpitaux militaires les ont choisis, et cestun système identique ou à peu près (latrines Jennings etDoulton) qui fonctionne au Val-de-Grâce. Le matériel nest pas aussi coûteux que lon pourrait lecroire, étant donné limportance du résultat hygiénique ob-tenu. Au Val-de-Grâce, le prix a été de 200 francs par siège,soit 2,000 francs pour 10 sièges, nombre qui serait suffisantpour 1,000 personnes. Les hôpitaux militaires de France ont aussi mis à lessaiun autre système de siège également dù à la maisonRogier-Mothes, pour remplacer les planches horizontalessur lesquelles les malades fatigués ne peuvent facilementsasseoir. Le mécanisme de lappareil entier est identique à. — 85 — celui de la figure 3, mais la planche perforée est remplacéepar deux segments de chêne ou débonite. La cuvette, forme bidet très allongée, est disposée de tellesorte que les urines ne se répandent pas sur le sol. Nous ne parlons pas de la chute deau qui, dans cet appa-reil perfectionné, est automatique, ne se produit quaprès ledépart, quelle que soit la durée de la station, et est indépen-dante de la volonté du visiteur. Le siège coûte 150 francs. Est-il besoin de dire quen attendant ladoption destinettes Goux pour toutes les casernes coloniales, dessièges Mothes pour les hôpitaux, jusquà ce que les agglo-mérés antiseptiques aient revêtu de leur enduit protecteurles parquets et lintérieur des tuyaux de chute, les paroisdes fosses fixes, etc., cest encore aux désinfectants ordi-naires, à leau en abondance, quil faut avoir recours pourmainte
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