Archives des sciences physiques et naturelles . Fig. 13. — C;u-te chinoise du XIII* siècle. vu que la conception fondamentale de la cosmologie chinoiseest lidée dune révolution dualistique (yin et yang) saccomplis-sant autour dun centre immobile. Cette révolution, qui exprime 1 Lorsque les Chinois, du Ier au VIIIe siècles, découvrirent et formulèrentla loi de précession, ils comprirent bien que les palais célestes traditionnelsreprésentent les saisons et les dates tropiques de la période créatrice : maiscomme ils considéraient cette loi comme équatoriale (cf. p. 193, note 1). ils LE SYSTÈME AS


Archives des sciences physiques et naturelles . Fig. 13. — C;u-te chinoise du XIII* siècle. vu que la conception fondamentale de la cosmologie chinoiseest lidée dune révolution dualistique (yin et yang) saccomplis-sant autour dun centre immobile. Cette révolution, qui exprime 1 Lorsque les Chinois, du Ier au VIIIe siècles, découvrirent et formulèrentla loi de précession, ils comprirent bien que les palais célestes traditionnelsreprésentent les saisons et les dates tropiques de la période créatrice : maiscomme ils considéraient cette loi comme équatoriale (cf. p. 193, note 1). ils LE SYSTÈME ASTRONOMIQUE DES CHINOIS 569 la formule générale de lunivers, se manifeste dans le ciel parle mouvement des quatre palais sidéraux tournant autour dupôle immobile; et sur terre par lalternance des saisons corres-pondant aux régions cardinales de lEmpire (Dessous du ciel)auxquelles préside le Fils du Fie. u Une corrélation sétablit ainsi entre le Ciel et la Terre ; entrelEmpereur den haut (Chang tï) et lempereur terrestre (Tij:entre létoilepolaire, résidence de lEtre suprême, et le trôneimpérial terrestre. nimaginèrent pas que le pôle ait pu se déplacer. Ils ne soupçonnèrent doncpas la raison dêtre du nom des étoiles Tai yi et Tien yL qui fut révéléepar le P. Gaubil. 570 LE SYSTÈME ASTRONOMIQUE DES CHINOIS Dans la haute antiquité, où la croyance en lEmpereur cé-leste était profonde et vivace, la distinction semble avoir étébien établie entre le Chang ti, divinité anthropomorphique, etlétoile polaire qui lui servait de résidence. Mais, dans les sièclespostérieurs, cette distinction sefface et il ne reste quunecroyance, en quelque sorte déterministe, sur lidentité du rôle delempereur et de létoile polaire dans la nature. Si lempereurse conduit mal et naccomplit pas les rites de sa charge, la régu-larité des saisons saltère, le mouvement des astr


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