. Bulletin de la Société nationale d'acclimatation de France. Zoology. CHRONIQUE GENERALE. 1167 un jeune homme de seize ans, projeté en l'air d'un coup de trompe, re- tomba dans la rivière, d'où il fut retiré sain et sauf. L'affolement était à son comble, les habitants des rues suivies par les fugitifs, se barricadaient dans leurs maisons, et repoussaient par la force les personnes essayant de s'y réfugier, aussi les fuyards enfonçaient-ils les portes des habita- tions qui ne voulaient pas s'ouvrir, ou dont les locataires étaient absents. Enfin les Eléphants arrivèrent à Textrémit


. Bulletin de la Société nationale d'acclimatation de France. Zoology. CHRONIQUE GENERALE. 1167 un jeune homme de seize ans, projeté en l'air d'un coup de trompe, re- tomba dans la rivière, d'où il fut retiré sain et sauf. L'affolement était à son comble, les habitants des rues suivies par les fugitifs, se barricadaient dans leurs maisons, et repoussaient par la force les personnes essayant de s'y réfugier, aussi les fuyards enfonçaient-ils les portes des habita- tions qui ne voulaient pas s'ouvrir, ou dont les locataires étaient absents. Enfin les Eléphants arrivèrent à Textrémité de la ville, dans la rue de l'Arbre, et se lancèrent contre une maison portant le m 12 de cette rue. Faisant éclater les jambages de la porte, scène que reproduit la figure empruntée à un journal munichois, la Neue freie Volks Zeitung, ils envahirent le rez-de-chaussée de cette maison, dont les habitants, abandonnant un enfant en bas âge, couché dans son berceau, s'étaient réfugiés à l'étage supérieur. Sans faire le moindre mal à ce petit être, ni à d'autres enfants plus âgés qui jouaient dans la cour et n'avaient pas eu le temps de s'échapper, les Ãléphants dévastèrent les pièces qui leur étaient abandonnées. Brisant les portes, les fenêtres, les meubles, démo- Ussantles cloisons, l'escalier du premier étage, qu'ils essayèrent de gra- vir ; une machine à coudre qui se trouvait là , fut absolument réduite en poussiè La voûte de la cave s'étant effondrée sous l'énorme poids du plus gros animal, il disparut retenant ainsi ses compagnons enchaînés avec lui. Plusieurs escadrons de grosse cavalerie, et des détachements de pom- piers arrivèrent bientôt prêter leur aide aux cornacs, qui parvinrent enfin, non sans de grandes difficultés à se faire reconnaître des Ãléphants et à les calmer. La chaîne qui les liait fu


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