. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 136 RENÉ VIGUIER. Enfin le calice, à peine saillant chez les Dizygotheca, présente ici 5 lobes arrondis, obtus, largement dé- veloppés au-dessus de l'ovaire. Anatomie. — Ce genre, qui par son organisation florale est intermédiaire en- tre les Plerandra et les Dizygotheca, se es 'Flh rapproche surtout de Fig. 41. — Section transversale d'une étamine d'Oc- A . ' * totheca plerandroides. — ep, épiderme ; pol, grains ^C Qei Iliei geni e pai de pollen ; es, canaux sécréteurs ; flb, faisceaux structure. On ob- libéroligneux. serve jusque dans le pétiolul
. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 136 RENÉ VIGUIER. Enfin le calice, à peine saillant chez les Dizygotheca, présente ici 5 lobes arrondis, obtus, largement dé- veloppés au-dessus de l'ovaire. Anatomie. — Ce genre, qui par son organisation florale est intermédiaire en- tre les Plerandra et les Dizygotheca, se es 'Flh rapproche surtout de Fig. 41. — Section transversale d'une étamine d'Oc- A . ' * totheca plerandroides. — ep, épiderme ; pol, grains ^C Qei Iliei geni e pai de pollen ; es, canaux sécréteurs ; flb, faisceaux structure. On ob- libéroligneux. serve jusque dans le pétiolule et dans la nervure médiane de ses grandes feuilles, de grands canaux sécréteurs et des faisceaux distincts disposés en cercles concentriques. Genre Tetraplasandra 1. On range dans ce genre des plantes assez voisines des précé- dentes par leur organisation florale, mais possédant des feuilles composées-pennées. Les fleurs ont de 5 à 8 pétales, souvent cohérents, et un grand nombre d'étamines. L'ovaire, qui dans les autres genres avait de nombreuses loges, peut ici avoir moins de carpelles que de pétales. Hillebrand a décrit un meiandra à androcée isostémone. Cette espèce, qui nous est inconnue, semble sortir de la définition du genre et doit probablement être reportée au genre Reynoldsia. Anatomie. — Par sa structure le genre Tetraplasandra se distingue aisément des genres précédents. Le pétiole de T. Kawaiensis (fig. 42), montrant extérieurement une série de cannelures longitudinales, a un épiderme pourvu d'une cuticule épaisse, et surmonté de nombreux poils courts, souvent rameux et contournés, avec une membrane très épaisse. Le collenchyme puissant, formé d'éléments à parois extrème- 1. A. Gray (1854), 1, p. 727, t. XCIV:. Please note that these images are extracted from scanned page images that may have been digitally enhanced for readability - coloration and appearance of these illustrations may no
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