Le Kantisme et ses erreurs . Que les choses soient dans le tempset dans lespace, cela résulte de leur lirnitalionet de leur imperfection. Comme il va élrequestion du temps en particulier, considéronsici lespace seulement. Toute chose créée a,parce quelle nest pas infinie, une présencelimitée : elle est quelque part dans corps sont extérieurement quant à leur éten-due dans lespace, cest à dire sont tout entiersdans un lieu tout entier, et partiellement dansles pailles du lieu quils occupent. Cela vientde leur imperfection matérielle, laquelleconsiste en ce quils ne possèd


Le Kantisme et ses erreurs . Que les choses soient dans le tempset dans lespace, cela résulte de leur lirnitalionet de leur imperfection. Comme il va élrequestion du temps en particulier, considéronsici lespace seulement. Toute chose créée a,parce quelle nest pas infinie, une présencelimitée : elle est quelque part dans corps sont extérieurement quant à leur éten-due dans lespace, cest à dire sont tout entiersdans un lieu tout entier, et partiellement dansles pailles du lieu quils occupent. Cela vientde leur imperfection matérielle, laquelleconsiste en ce quils ne possèdent pas leurexistence tout entière en même temps, maisdune certaine manière snccessivenïent. Cestdans cette imperfection quest le fondementdel-étendue, et dans létendue, celui de la spa-tial ité. Doù il suit clairement que lespace,- commetel, câ¬st à dire, comme distinct des chosesqui sont ou peuvent être en lui, nexiste pasextérieurement dans la nature, mais seule-ment dans notre pensée. Ce nest que par la. -^^î^/^sa-j CHAP^ VI. â DU TEMPS ET DE L, ESPACE 147 réflexion, par le travail de lesprit, que naîtle concept despace. Déjà la philosophie dumoyen âge avait reconnu ce caractère « sub-jectif!^ de lespace. Elle faisait consister letravail de lesprit en ce que, premièrement^Tespril fait abstraction de lexistence réelledes choses et sattache à létendue commetelle; deuxièmemeni, W considère le conceptde retendue mathématique indépendammentdu cz-^ps comme la possibilité de la concep-tion dbjet étendu, â et cela, sans limites, âparce îuil voit que les choses étendues peu-vent U-ijours être accrues et augmentées; troi-sièuwrteiit, il conçoit létendue comme unemani-re dêtre qui rentre à sa façon dans leslois ..iiiverselles et nécessaires de toute exis-tenc . Oi le voit: cette élaboration lelle que lespace ne soit quune pu


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