Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . durant les accès. Ilsemble donc que certaines réactions convulsives elles-mêmes,soit dordre clonique, soit dordre tonique, aient parfois un carac-tère voulu. Mais cette interprétation est exceptionnellement adoptée parles auteurs. La plupart font de ces manifestations motrices (1) Pdjol, cité in R. Crochet, « Formes cliniques des lies unilatéraux delà îacc », loc. cit. 5 06 LES TORTICOLIS SPASMODIQUES coiiYiilsives des actes réflexes. Pour Jastrowitz, dont lobser-vation que nous avons rapportée appart
Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . durant les accès. Ilsemble donc que certaines réactions convulsives elles-mêmes,soit dordre clonique, soit dordre tonique, aient parfois un carac-tère voulu. Mais cette interprétation est exceptionnellement adoptée parles auteurs. La plupart font de ces manifestations motrices (1) Pdjol, cité in R. Crochet, « Formes cliniques des lies unilatéraux delà îacc », loc. cit. 5 06 LES TORTICOLIS SPASMODIQUES coiiYiilsives des actes réflexes. Pour Jastrowitz, dont lobser-vation que nous avons rapportée appartient selon lui à la variétéôpileptiforme de Trousseau, et qui considère même les mouvementsde son malade comme des « tics de soulagement» (erleichterndenTicbewegungen), il sagirait de mouvements spasmodiques dordreréflexe prenant naissance au niveau de lorigine du grand occi-pital (fig. 7), par influence du voisinage des branches sensitivossur les branches motrices (1). Il en est de même de Schreiber quiaccepte cependant, comme nous venons de le voir, des « atti-. FiG. 7 (daprès Jastrowitz). — 1. Grand nerf occipital ou sous-occipital: 2. Petitnerf occipital (branche mastoïdienne du jîlexus cervical superficiel des auteursfrançais) ; 3. Grand nerf auriculaire (branche auriculaire du plexus cervical desauteurs français) ; 4. Trijumeau (branche auriculo-temporale) ; 5. Branches sus-claviculaires ; 6. Rameau du plexus cervical superficiel. tudes intentionnelles » : parlant, dune part, du « tic convulsifunilatéral » quon rencontre dans certaines névralgies occipitales(dont il résume en cinq lignes un cas personnel) et, dautre part,des douleurs qui sirradient dans la névralgie faciale jusque dansle territoire de la névralgie occipitale, il admet «linfluenceréciproque tantôt motrice, tantôt sensible, quexercent lun surlautre ces deux territoires nerveux voisins (2)». (1) Jastrowitz, loc. cï7., pp. 339, 240. (2) Schreiber, loc cit., p. 72
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