. Revue de l'art chrétien . , à la mono-graphie de M. Darsy sur Picquigny, toute restreinte quelle soit àlhistoire dune bourgade de Picardie. HENRI HARDOUJN. SOUVENIRS DES VILLES DE PICARDIE : BOULOGNE, par M. H. Dusevel. Amiens, 1860, in-8°. Cette Notice historique sera aussi appréciée que les autres tra-vaux dus à la plume de notre savant collaborateur. Il ne faudraitpas croire que cette brochure nest quune simple analyse des troisou quatre ouvrages qui ont été publiés sur la ville de Dusevel sans doute les a consultés; mais de plus, selon sonexcellente habitude, il a mis à profi
. Revue de l'art chrétien . , à la mono-graphie de M. Darsy sur Picquigny, toute restreinte quelle soit àlhistoire dune bourgade de Picardie. HENRI HARDOUJN. SOUVENIRS DES VILLES DE PICARDIE : BOULOGNE, par M. H. Dusevel. Amiens, 1860, in-8°. Cette Notice historique sera aussi appréciée que les autres tra-vaux dus à la plume de notre savant collaborateur. Il ne faudraitpas croire que cette brochure nest quune simple analyse des troisou quatre ouvrages qui ont été publiés sur la ville de Dusevel sans doute les a consultés; mais de plus, selon sonexcellente habitude, il a mis à profit les renseignements quil adécouverts dans les grandes collections historiques, dans les docu-ments inédits publiés par le Gouvernement, dans le Mercure deFrance et dautres recueils périodiques, etc. Ces sources généralessont dordinaire trop peu consultées, et cependant elles renfermentde précieuses indications quon chercherait vainement dans lesécrits spéciaux des anciens annalistes de province. .1. MONSTRANCE GOTHIQUEde lEglise de Sin^enich (DAPRÈS UNE MONOGRAPHIE DE M. LE D FRANZ BOCK) Il est curieux dobserver dans beaucoup de vases dappa-rat dus à lorfèvrerie du Moyen Age, et encore existants,combien les orfèvres, aux diverses époques de cette période,rattachaient étroitement leurs œuvres à larchitecture. Avecle cuivre et largent, ils construisaient pour ainsi dire des édi-fices en miniature, daprès les modèles en pierre dure et degrandes proportions que larchitecte fournissait à leurs corpsde métier. Cette relation naturelle de dépendance entre lor-fèvre et larchitecte est moins frappante pendant lépoqueromane, lorfèvre nemployant alors les formes architecturalesque dans le dessin extérieur et les contours, et se donnantpleine liberté comme ornemaniste pour animer les grandessurfaces unies. Ces surfaces offertes par les vases liturgiqueset les reliquaires avant lapparition du style ogival, lorfèvresavait les vivifier au moyen
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