. Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie. que ce foit corpo-rellement que vous wangiei ma chair & buvie^ monfang. iorfquon chantait dans la plupart des églifes cettehomélie confervée dans pluiieurs bibliothèques : ~Nou5recevons le corps & le fang de Jesus-Christ , non corporellement mais fpîrituclletnent. Quand on fe fut fait, ma-t-on dit, des notions plusrelevées de ce myftère, quand on crut devoir changerléconomie de léglife , plufieurs éveques ne changèrentpoint : fur-tout Claude, évêque de Turin, retint lesdogmes & le culte que le concile de Francfort avaitadoptés, & quil cr


. Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie. que ce foit corpo-rellement que vous wangiei ma chair & buvie^ monfang. iorfquon chantait dans la plupart des églifes cettehomélie confervée dans pluiieurs bibliothèques : ~Nou5recevons le corps & le fang de Jesus-Christ , non corporellement mais fpîrituclletnent. Quand on fe fut fait, ma-t-on dit, des notions plusrelevées de ce myftère, quand on crut devoir changerléconomie de léglife , plufieurs éveques ne changèrentpoint : fur-tout Claude, évêque de Turin, retint lesdogmes & le culte que le concile de Francfort avaitadoptés, & quil crut être ceux de Féglife primitive ;il y eu toujours un troupeau attaché à ce culte. Le grandnombre prévalut <Sc prodigua à nos pères les noms deManichéens, de Bulgares, de Patarins, de LoUards ,de Vaudois, dAlbigeois , dHuguenots , de Caîvinifies. Telles font les idées acquifes par lexamen que majeuneiTe a pu me permettre : je ne les raaoorte p«s pourétaler une vaine érudition, mais pour tâcher dadoucir I. .iSfch. Mjy ^ .1 I —.«>MLgff^J/A.——^ .i^^^i I A\,! I 35a MÉMOIRE dans refprit de nos frères catholiques la haine qui peutles armer contre leurs frères : mes notions peuvent êtreerronées , mais ma bonne foi neft point criminelle. Nous avons fait de grandes fautes comme tous lesautres hommes : nous avons imité les fureurs des Gui-fes ; mais nous avons combattu pour Kenri IV , fi cherà Louis XY. Les horreurs des Cevennes! commifes pardfs payfans infenfés , ôc que la licence des dragons avaitfait naître , ont été mlfes en oubli, comme les horreursde la Fronde. Nous fommes les enfans de Louis XV ,àinfi que fes autres fujets ; nous le vénérons, nouschérilTons en lui notre père commun, nous obéiiTons àtoutes fes loix, nous payons avec alégreiïe des impôtsnéceiTaires pour le fouîien de fa \uûe guerre , nous ref-pectons le clergé de France qui fait gloire dêtre fourniscomme nous à fon autorité royale t>c picern


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