Étrennes lyriques anacréontiques pour l'année 1784 . s âalmer toujours ;Le printems de la vie£{l tait pour les lauftère vieUleffaCondamne nos defirs,Laiffons-lai fa ffigefTe,£t gardons nos plaifirs. Laftre dont la lumièreJïous difpenfe les jours,Au bout de fa carrière,Recommence fop le teras » dans û r?ge »A flétri les appas, ^:t Étrenxej Les rofcsdu bel à reiîcuriffcnt pas. Dune pudeur farouche jFuis tes déguifcmens :\iens donner à ma boucheCent baifcrs •Mille Pofe encoreSur mes lèvres de feuTes Icvrcs que à ce doux jeu. De


Étrennes lyriques anacréontiques pour l'année 1784 . s âalmer toujours ;Le printems de la vie£{l tait pour les lauftère vieUleffaCondamne nos defirs,Laiffons-lai fa ffigefTe,£t gardons nos plaifirs. Laftre dont la lumièreJïous difpenfe les jours,Au bout de fa carrière,Recommence fop le teras » dans û r?ge »A flétri les appas, ^:t Étrenxej Les rofcsdu bel à reiîcuriffcnt pas. Dune pudeur farouche jFuis tes déguifcmens :\iens donner à ma boucheCent baifcrs •Mille Pofe encoreSur mes lèvres de feuTes Icvrcs que à ce doux jeu. De nos baifers fans nombre «Le feu rapide & doux ,Séchappe comme lombre,Et palTe loin de nous:Mais le fentimcnt tendreDun heureux fouvenir,Dans mon cœur vient reprendre,*Lj place du plaifir. Si nos vives tendrefles Irritent les jaloux, Par mille autres careffesj t T R I Q W 1 f; [t«t Rions de leur courroux :QuAmour les ne rien regretter,Er que loeil de Tenvie ,îîe puiffe les compter, Par M, Simon, de Troyc^. II» ÉTRENKES JADIS ET MAINTENANT,VAUDEVILLE. AIR; On co opterait Us J >rf 77 / 5 rarement on donnaitDes préceptes fur la fageffe ,Et malgré cela lon voyaitChacun la pratiquer fans ccfTe ;Aiuinerunt en fait de Auteurs ne peuvent fe taire,Mais on oe les pratique moins embarraflant à faire. Jûdis, les époux à trente ans,Grands amis de dame Nature,Avaient fait fi> à fept enfmsDune très-robuftc , Mcflicurs nos nodefles fur cette affîaire,Sans le fccours de leurs amis,Ne peupleraient jamais la terre. LrRicUES. III Jadis , le ris des Spectateurs » De fœur Thalie ornait la fcène; A chacun arracher des pleurs, Etait lemploi de Melpomène : Ce neft plus cela mainunant, ( Car tout change dan5 notre empire j) Notre comique eft larnioyant. Et notre tragique fait rire. Jadis, on voyait nos aveux,Dans leurs repas pleins dallegreffe jSouvent indécens, mais joyeux ,En ch


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