. L'illustration : journal universel . mus |o niques dans le roc vif, dans lesquels onpeut à peine poser le pied, .\u-dessous, un précipice de plusde deux cenlsmèlres; au-dessus, une muraille droiie, élevéeaussi de deux ou trois cents mètres. Ce senlier, si je puis luiappliquer ce mot, esi pris en flanc et en tête, pendant tonte salongueur, qui est de deux ou trois cents pas, par une redoutecrénelée qui se trouvait occupée par lennemi. Le sommet dela muraille de roche au-dessus du senlier était aussi occiipiVpar lennemi et des masses de pierres et de roches. Cest làque devait monter la colonne


. L'illustration : journal universel . mus |o niques dans le roc vif, dans lesquels onpeut à peine poser le pied, .\u-dessous, un précipice de plusde deux cenlsmèlres; au-dessus, une muraille droiie, élevéeaussi de deux ou trois cents mètres. Ce senlier, si je puis luiappliquer ce mot, esi pris en flanc et en tête, pendant tonte salongueur, qui est de deux ou trois cents pas, par une redoutecrénelée qui se trouvait occupée par lennemi. Le sommet dela muraille de roche au-dessus du senlier était aussi occiipiVpar lennemi et des masses de pierres et de roches. Cest làque devait monter la colonne pour prendre lennemi à re-vers, pendant quon simulerait une attaque par lautre côté.Aussitôt les bivouacs établis, je fis demander des hommes de 188 LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL. bonne volonté par compagnie. Je ne leur dissimulai point ledanger et les privations qui devaient les attendre pour mon-ter dabord et occuper ensuite ce piton, pendant que je dis-poserais tout pour leur porter des renforts. Aucun de ceux. qui se sont présentés na senti son courage mollir ; au con-traire, jai été obligé de refuser beaucoup de volontaires pourcelle dangereuse expédition, commandée par le deuxièmemaître Bernard. « Ces liomraes sont allés immédiatement rejoindre lIndienTarùrii, qui avait m boinmes, et qui, avec le cbarpenlicrcivil Hoiiriot, qui ma demandé de partager le danger dessoldats, formaient un total de G2 hommes. Ces braves onttout laissé au pied de la montagne, sacs et babits. Ils sontmontés tout nus, nayant que des cartoucbes et leurs ès des peines inouïes, ils sont parvenus, à onze heuresdu matin, à se bisser au haut de la montagne. Ce premierobstacle surmonté, nous avions chance de succès, mais ilpouvait être chèrement acheté. « Pendant que ces hommes gravissaient, le commandantMasset, avec la j1° elles voltigeurs, savançait avec prétaiilion conire le fort, feignant une atlaque sérieuse. Toute 1 al-tention des Indien


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