. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. DE l'appareil venimeux CHEZ LES SERPENTS 65 peau du cou, nous l'avons signalé avec les muscles de la région pour n'avoir pas à y revenir, ni à le décrire isolément. 3*^ Muscles tenseurs et protracteurs du palais (fig. 51, 52, 53' PI. I). Ils sont dirigés obliquement d'avant en arrière, prenant leur insertion fixe sur le crâne en haut, et leur insertion mobile sur le bord supérieur de l'os ptérygoïde. Il y en a deux chez le Python : l'antérieur ou post-orbito-pténjfjoid'ien de Dugès (syn. post-orbito-palatin de Duvernoy; pjtenjfjo-parielalïs
. Annales des sciences naturelles. Zoology; Biology. DE l'appareil venimeux CHEZ LES SERPENTS 65 peau du cou, nous l'avons signalé avec les muscles de la région pour n'avoir pas à y revenir, ni à le décrire isolément. 3*^ Muscles tenseurs et protracteurs du palais (fig. 51, 52, 53' PI. I). Ils sont dirigés obliquement d'avant en arrière, prenant leur insertion fixe sur le crâne en haut, et leur insertion mobile sur le bord supérieur de l'os ptérygoïde. Il y en a deux chez le Python : l'antérieur ou post-orbito-pténjfjoid'ien de Dugès (syn. post-orbito-palatin de Duvernoy; pjtenjfjo-parielalïs de Hotî- mann), s'insère dans la dépression du pariétal située immédia- tement au-dessous et en arrière dupost-frontal, d'une part, et, d'autre part, sur le bord supérieur moyen du ptérygoïde. Il recouvre partiellement l'insertion fixe du muscle postérieur, le sphéno-ptérygoïdien de Dugès (syn. pterygo-sphenoidaUs pos- tei'ior de Hoffmann). Ce muscle prend son insertion supérieure tixe sur le basi-sphénoïde, immédiatement au-dessous de ses colonnettes saillantes, et obliquement par rapport à la ligne médiane ; son insertion mobile occupe tout le tiers postérieur du bord supérieur du ptérygoïde. On voit aisément, ce que montre d'ailleurs l'excitation directe des deux muscles, que lorsqu'ils se contractent soit ensemble, soit séparément, l'arc ecto-ptérygo-palatin tout entier est porté en avant, tandis que sa partie transverse, s'arc-boutant sur le bord inférieur et pos- térieur du maxillaire, protracte également celui-ci. Chez le Python, le sphéno-ptérygoïdien est, par son volume et l'obliquité de ses fibres, le plus important des muscles pro- tracteurs du palais; mais le mouvement de protraction est limité par la longueur des maxillaires et leur réunion en avant par l'os incisif, pièces qui constituent par leur ensemble un fer à cheval osseux et rigide. Nous verrons qu'il n'en est plus de même chez les Serpents où les m
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