John Étienne Chaponnière : sculpteur, 1801-1835 . barrassénaurait plus su que Tout cela pourrait bien finir par rien. » Lautomne retrouve Chaponnière à Paris, très occupé, surveillant lexé-cution de son bas-relief, et confortablement installé dans un nouveaulogement pour lequel il a acheté meubles et rideaux « ni plus ni moins quesi je métais marié, à cela près que dans ce cas je naurais eu quà payersans autre embarras. » Comme toujours, à lapproche de lhiver, il est parfai-tement résolu de renoncer aux sorties, visites et soirées. Il voit régulièrementBovy, mais va rarement chez P


John Étienne Chaponnière : sculpteur, 1801-1835 . barrassénaurait plus su que Tout cela pourrait bien finir par rien. » Lautomne retrouve Chaponnière à Paris, très occupé, surveillant lexé-cution de son bas-relief, et confortablement installé dans un nouveaulogement pour lequel il a acheté meubles et rideaux « ni plus ni moins quesi je métais marié, à cela près que dans ce cas je naurais eu quà payersans autre embarras. » Comme toujours, à lapproche de lhiver, il est parfai-tement résolu de renoncer aux sorties, visites et soirées. Il voit régulièrementBovy, mais va rarement chez Pradier qui, logé da Principi, a acheté un orguede 2500 francs et fait ouvrir sa porte par un domestique en livrée. « Ils ontune petite mioche assez drôle, cest tout le portrait de la mère Pradier ».Dailleurs les soirées quils donnent sont fort bourgeoises ; on y voit peudartistes, et John-Etienne a par dessus la tête des contredanses qui sy exé-cutent et de lécarté quon y joue. Son amour de la retraite, de la douce. Jeune pêcheur napolitain. StatuetteDaprès une lithographie de Hébert solitude quon peuple soi-même, naît et croît au sein dun logis douillet etjoli. Maintenant les marchands viennent à lui et lui demandent ses dessinsqui se vendent fort bien1. « Vous voyez que me voilà à table jusquau menton;il me reste maintenant à ne pas me donner dindigestion ; et malheureusementjai de grands projets de travail et peu de force pour les mener à fin ». En effet, ses forces diminuaient, et son corps amaigri dénotait lesprogrès dun mal dont ses amis commençaient à salarmer. Il entreprend sonDavid rendant grâces à Dieu, dont il avait lidée depuis deux ans 2. On raconteque dans la première esquisse David était revêtu dune peau de bête. Unconfrère insinua que lauteur nétait pas capable de représenter congrûmentune figure nue : ce qui décida celui-ci à dévêtir son héros. Comme nouslapprend un rédacteur du Magasin Pittor


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