Gazette des beaux-arts . cuments quilpeut fournir aux artistes et aux écrivains spéciaux, louvrage de CesareVecellio offre un grand attrait aux gens du monde par la variété etla grâce des costumes quil présente : toutefois, au point de vue de lart,on peut regretter que lauteur, exclusivement préoccupé des vêtements,ait complètement négligé létude des types de race, et quil ait adoptépour le visage un moule uniforme et dépourvu de tout caractère indivi-duel. Cest du reste un défaut qui nest pas particulier à Vecellio Cesare LES EDITEURS CONTEMPORAINS. 505 et quon trouve, presque sans exception,
Gazette des beaux-arts . cuments quilpeut fournir aux artistes et aux écrivains spéciaux, louvrage de CesareVecellio offre un grand attrait aux gens du monde par la variété etla grâce des costumes quil présente : toutefois, au point de vue de lart,on peut regretter que lauteur, exclusivement préoccupé des vêtements,ait complètement négligé létude des types de race, et quil ait adoptépour le visage un moule uniforme et dépourvu de tout caractère indivi-duel. Cest du reste un défaut qui nest pas particulier à Vecellio Cesare LES EDITEURS CONTEMPORAINS. 505 et quon trouve, presque sans exception, dans tous les livres qui traitentdu costume. Dans les ouvrages dont nous avons parlé jusquici les arts ont été misà contribution pour venir en aide à lhistoire. Nous devons maintenant ensignaler quelques-uns qui se rapportent directement aux beaux-arts. Nousne rappellerons que pour mémoire la belle étude de M. Ambroise-FirminDidot sur Jean Cousin, mais nous devons nous arrêter un moment sur les. LE CHRIST ENTOURE DE LA COUR CELESTE, P (Église Saiita-Maria-Novella, à Florence.) Chefs-dœuvre de la peinture italienne de noire collaborateur M. PaulMantz, superbe ouvrage renfermant un grand nombre de gravures quidéroulent sous les yeux du spectateur toutes les phases que lart a tra-versées. Mais ce qui caractérise surtout la décoration de ce livre, ce sontles nombreuses chromolithographies dont il est enrichi. Le livre de M. Paul Mantz donne plus que nannonce le titre, et cestune véritable histoire de la peinture en Italie. Pour que lon ait une idéede la marche suivie par lauteur, nous ne pouvons mieux faire que de 506 GAZETTE DES BEAUX-AUTS. citer les lignes suivantes : « Aux derniers jours du xiii^ siècle, on voitla peinture italienne briser les formules byzantines et saffranchir desliens étroits de la tradition hiératique. Ce fut une magnifique évasion :aujourdhui encore, après tant dannées, nous sentons la joie de la déli-vrance. Giott
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