Gazette des beaux-arts . ès ingénieux, et la vilaine flèche deRouen, quon a été contraint dachever récemment et dont il est lau-teur, indique un esprit audacieux et créateur, surtout eu égard àlépoque où il osa faire cette tentative. Sa colonne était très étudiée àce point de vue. M. Duc se serait démenti sil navait appliqué aux per-fectionnements à y apporter cette recherche attentive, cette sagacité, cesoin méticuleux du détail, qui avaient rendu si parfaites ses étudesthéoriques et archéologiques en Italie. Ce nest pas ici le lieu de décrire M. DUC. 439 les combinaisons des assemblages de c
Gazette des beaux-arts . ès ingénieux, et la vilaine flèche deRouen, quon a été contraint dachever récemment et dont il est lau-teur, indique un esprit audacieux et créateur, surtout eu égard àlépoque où il osa faire cette tentative. Sa colonne était très étudiée àce point de vue. M. Duc se serait démenti sil navait appliqué aux per-fectionnements à y apporter cette recherche attentive, cette sagacité, cesoin méticuleux du détail, qui avaient rendu si parfaites ses étudesthéoriques et archéologiques en Italie. Ce nest pas ici le lieu de décrire M. DUC. 439 les combinaisons des assemblages de ces plaques de métal, tous lesmérites enfin de la construction. Il suffit de dire que cest la perfectionmême. Chacun connaît la fière et noble silhouette de cette bellecolonne, surmontée du génie de la Liberté. Ce fut le premier chef-dœuvre de M. Duc. Il commença à peu près à cette date à soccuper des travaux duPalais de Justice, auquel il devait consacrer tout le reste de sa longue. CHAPITEAU ET PLATE-FORME DE LA COLONNE DE LA BASTILLE. (Croquis de M. Duc.) existence. Là il succédait à un artiste dune école assez différente,M. Huyot, professeur éminent, qui a fait un bon nombre des élèves lesplus remarquables de notre temps, les dirigeant avec de rares aptitudesvers la grande étude des plans, la gloire traditionnelle de lécole fran-çaise, légèrement éclipsée. Depuis ce commencement, jamais les tendances de M. Duc ne se sontdémenties, et lon retrouverait, à trente-cinq ans de distance, la suite dumême esprit, de la même volonté, jusque dans les dernières productionsde la main du vieillard, restée ferme, interprète toujours sûr du mâletalent qui la dirigeait. Bien plus tard, en 1862, ladjonction de la Cour WO GAZETTE DES BEAUX-ARTS. de cassation vint donner à lartiste éminent loccasion de nouveauxefforts et de nouveaux succès. Tout le monde est appelé dans ce grand labyrinthe du Palais deJustice, dans ce dédale
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