Annales de géographie . usquà Gouzon, elle tourne verslE pour rejoindre la Tardes. Le profil longitudinal du Cher depuis sa source jusquau pont deVallon (Allier) et celui de la Tardes, développés dans un même planvertical, permettent des constatations dun autre ordre (fig. 2). ANN. DE GÉOG. — XIVe ANNÉE. 26 K)2 GÉOGRAPHIE RÉGIONALE. a) Le profil de la Tardes se dessine au-dessous de celui du sensuit que le Cher est moins important que la Tardes, car « lescours deau ont une pente dautant plus forte que leur importance estmoindre»1. Il faut, en honne logique, considérer le Cher, jusquauc
Annales de géographie . usquà Gouzon, elle tourne verslE pour rejoindre la Tardes. Le profil longitudinal du Cher depuis sa source jusquau pont deVallon (Allier) et celui de la Tardes, développés dans un même planvertical, permettent des constatations dun autre ordre (fig. 2). ANN. DE GÉOG. — XIVe ANNÉE. 26 K)2 GÉOGRAPHIE RÉGIONALE. a) Le profil de la Tardes se dessine au-dessous de celui du sensuit que le Cher est moins important que la Tardes, car « lescours deau ont une pente dautant plus forte que leur importance estmoindre»1. Il faut, en honne logique, considérer le Cher, jusquauconfluent avec la Tardes, comme laffluent de la Tardes. La nomen-clature est ici en contradiction avec les conditions génétiques delhydrographie. Cette discordance permet de constater, par voie indi-recte, la tendance qua eue, au Tertiaire, le Massif Central, ayantatteint le stade pénéplaine, à faire retour à létat de chaîne plissé phénomène, en effet, se constate surtout dans les régions. Fig. 3 1. — Profil de la Tardes. Lérosion est plus avancée.Échelle des longueurs, 1 : 100 000.— hauteurs, 1: 1000. montagneuses, où la nomenclature ne marque pas toujours avec net-teté limportance relative des cours deau2. b) Les profils du Cher et de la Tardes ne se raccordent pas tangen-tiellement, au confluent des deux cours deau. Ils laissent ainsideviner que létat de choses actuel représente latténuation dun étatde choses antérieur, où le Cher se précipitait en cascade dans le thal-weg qui lui est ensuite commun avec la Tardes. Cette observationlégitime une double induction : le travail des eaux courantes est récentdans cette partie de laire de drainage du Cher; les versants du hautCher nont pas fourni au cours deau, pour lusure de son lit, autantquà la Tardes, pour le même objet, ses propres versants. Aussi biencette dernière induction est-elle du même ordre que celle tirée du i. G. de la Noë et Emm. de Makgekie, ouvr. cité, p. 6
Size: 1771px × 1411px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1890, bookidanna, booksubjectgeography