. Évangéline : et autres poèmes de ... . ront sur le fardeau charmantQuil pressait dans ses bras avec lenfant, étonné de ce nouveau mystère,Interrogeait des yeux le brillant ciel dazurQui devant lui souvrait avec tant de délice,Et la magique fleur dont léclatant caliceLui versait un parfum si pur. 200 HISTOIRE DUN ANGE Et lange, souriant, reprit bientôt encore:— Le Seigneur ma permis de vous aller chercher,De crainte que le mal ne finit par toucher,De son souffle mortel, vos jours à leur aurore,Et vous faire à jamais connaître la jétais lorphelin auquel, dans sa misè


. Évangéline : et autres poèmes de ... . ront sur le fardeau charmantQuil pressait dans ses bras avec lenfant, étonné de ce nouveau mystère,Interrogeait des yeux le brillant ciel dazurQui devant lui souvrait avec tant de délice,Et la magique fleur dont léclatant caliceLui versait un parfum si pur. 200 HISTOIRE DUN ANGE Et lange, souriant, reprit bientôt encore:— Le Seigneur ma permis de vous aller chercher,De crainte que le mal ne finit par toucher,De son souffle mortel, vos jours à leur aurore,Et vous faire à jamais connaître la jétais lorphelin auquel, dans sa misère,Vous daignâtes offrir cette rose si chère,Avec un mot plein de douceur. Et, dans cette cité dont avait parlé lange,Au fond du cimetière, un superbe tombeauAvait été construit du marbre le plus se voila de fleurs dune richesse étrange,Sitôt que du printemps le vent tiède , près de ce sépulcre émaillé de verdure,Était une autre tombe, humble, petite, ne savait qui dormait là!. LASSITUDE itud assi O mes enfants! pendant bien des annéesVos petits pieds iront, déchirés et sanglants,A travers faux plaisirs, vains espoirs, vœux brûlantsQui jonchent tous nos jours comme des fleurs fané qui verrai bientôt devant mes pas souvrirLa porte de ces lieux où le repos commence,Je me sens accablé, chers enfants, quand je pense Au long chemin quil vous faut parcourir. O mes enfants! vous allez croître en âge,Et vos petites mains, fidèles au devoir,Devront longtemps donner, ou même recevoir, 204 LASSITUDE Et faire le travail quentre tous Dieu qui sur mon papier sens ma main saffaiblir,Qui longtemps, ici-bas, travaillai sans relâche,Je me sens accablé quand je pense a la tâcheQue vous avez maintenant à remplir. 0 jeunes cœurs remplis divresse!Vous vous ouvrez gaîment aux fraîches passions,Mille rêves dorés et mille illusions,Comme des fleurs au vent vous agitent sans cœur vieillit ;


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