Premier livre de l'histoire de la navigation aux Indes Orientales, par les hollandois, et des choses a eux advenues : ensemble les conditions, les meurs, & manieres de vivres des nations, par eux abordees : plus les monnoyes, espices, drogues, & marchandises, & le pris d'icelles : davantage les decouvremens & apparences, situations, & costes maritimes des contrees : avec le vray pourtrait au vif des habitans : le tout par plusieurs figures illustré : tres-recreatif a lire a tous navigans & amateurs des navigations lointaines, ez terres estrangeres . dIndejPerdriSjCail les, Aloùettes,& une fort
Premier livre de l'histoire de la navigation aux Indes Orientales, par les hollandois, et des choses a eux advenues : ensemble les conditions, les meurs, & manieres de vivres des nations, par eux abordees : plus les monnoyes, espices, drogues, & marchandises, & le pris d'icelles : davantage les decouvremens & apparences, situations, & costes maritimes des contrees : avec le vray pourtrait au vif des habitans : le tout par plusieurs figures illustré : tres-recreatif a lire a tous navigans & amateurs des navigations lointaines, ez terres estrangeres . dIndejPerdriSjCail les, Aloùettes,& une forte doyfèaujc queles Portugez nomment Flamencos,zyzt\% plumes blanches fur le corps,les ailles rouges comme fang,de lagrandeucdun Cygne,ou Cigoigne : plus des Poules,Paons,Connins,Herons,& Torterelles agrandfoifom Leur mer eftriche de poiflbn ; parquoy grand nombre de Caravelles y peichenr,& tranipôrtent le poiflbn falé & feché en Bre-fil. Nousavons aufll veu en lIfle de Mayo guère. La Chef-ville eft en llïk dcSJago,où. le Gou- Le pourtrak s£rtïiquet)uf<jues a la hauteur dt 3/dtgrtt^ ;£Jum environ zoo lieues de la (ofyde G verneur de linâe Orientalcj. j 5 vetîieur demeure, qui au nom de la Couronne de Portugal ces Ifles gouverne, Icy fe tient femblabîement lE-vcfque : où eft lEglife autres Eglifes Ifles font bien fituees,quand on eft en loin-tain voyage,pour rafrefehir leauë douce. Car lifle de Mayo a au cofté Oriental un petit fleuve courant : mais el-le neft pas habitee,de manière quon ny auroit aucun empefchemenr,& en allant on y pourroit ayfémcnt renou-veller leauë douce : comme en retournant on pourroit aborder lifle de S. Antoine, où il y a aufli bonne commo-dité deauë douce,& rafrefehiflèment de fruits, principalement de très- belles demeurent aucuns Por°tugez,neantmoins ne le peuvent empefeher. Nous eftions dintention, en cas quaurions eu faute deauë douce»daborder cette Ii
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