. comptesrendusheb188192acad. es naturelles. ( 787 ) et si la réaction fournissant ce résultat était réversible par une simple absorp- tion de chaleur, on aurait, en renouvelant indéfiniment le phénomène, un moyen de ciian£;er delà chaleur en énergie mécanique avec un rendement supérieur à celui des machines thermiques, entre les mêmes limites de température, ce qui est contraire au théorème de Carnot. Il y a donc lieu de penser que ce n'est pas la même proportion de l'énergie potentielle d'un système de molécules, aptes à se combiner, qui se convertit en énergie électriqu


. comptesrendusheb188192acad. es naturelles. ( 787 ) et si la réaction fournissant ce résultat était réversible par une simple absorp- tion de chaleur, on aurait, en renouvelant indéfiniment le phénomène, un moyen de ciian£;er delà chaleur en énergie mécanique avec un rendement supérieur à celui des machines thermiques, entre les mêmes limites de température, ce qui est contraire au théorème de Carnot. Il y a donc lieu de penser que ce n'est pas la même proportion de l'énergie potentielle d'un système de molécules, aptes à se combiner, qui se convertit en énergie électrique dans la pile ou qui se convertit en chaleur dans le calorimètre; et, dès lors, il est naturel que les énergies électriques de deux systèmes ou leurs forces électromotrices ne soient pas dans le même rapport que les chaleurs de combinaison. .1 On peut essayer de donner à ces considérations une forme moins vague, en formant un cycle fermé de réactions qui comprenne une production d'électricité. La façon hi plus simple de procéder paraît être de supposer que tout se passe à température constante : le rendement doit alors être nul, c'est-à -dire que la somme algébrique des diverses formes d'énergie, méca- nique et électrique, doit être, conformément au principe de Carnot, égale à zéro, car les transformations ne mettent en jeu que de la chaleur à une seule température. 1. Imaginons une pile analogue à celle de Daniell et formée de deux métaux A et B im- mergés dans des composés simples que donnent ces métaux avec un élément g-azewu; ( le chlore par exemple). Nous supposerons que les deux chlorures (hypothétiques si l'on veut) des métaux A et B ont, à la température t à laquelle toutes les réactions auront lieu, des tensions de dissociation sensibles, et sont susceptibles d'être entièrement décomposés ou


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