. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 7 JUILLET 49 Quand la culture en lait crémeux profond se fait aisément, on repique en lait et bouillon cacheté. Le nombre des tubes à employer varie avec le germe choisi, avec sa pullulation dans le milieu choisi, avec la quantité de culture ensemencée ; il n'est jamais considérable. B'. â Un deuxième procédé consiste à cultiver la bactérie étudiée dans des tubes d'Achalme (Rosenthal, thèse, Paris, 99-00) fermés à des pressions variables. Ce procédé permet de mesurer Vaérophilie, c


. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 7 JUILLET 49 Quand la culture en lait crémeux profond se fait aisément, on repique en lait et bouillon cacheté. Le nombre des tubes à employer varie avec le germe choisi, avec sa pullulation dans le milieu choisi, avec la quantité de culture ensemencée ; il n'est jamais considérable. B'. â Un deuxième procédé consiste à cultiver la bactérie étudiée dans des tubes d'Achalme (Rosenthal, thèse, Paris, 99-00) fermés à des pressions variables. Ce procédé permet de mesurer Vaérophilie, comme il nous a permis de mesurer l'anaérobiose. Supposons par exemple qu'un microbe aérobie strict supporte un vide de 40 c, c'est-à -diro pousse à une pression de 36 c. 5, il sera facile par des repiquages suc- cessifs de l'amener à supporter des vides de 45, 50, 55, etc., et on obtiendra finalement une culture anaérobie rigoureuse. Mais ce procédé nécessite des manÅuvres et une technique plus délicates. L'anaérobisation des aérobies stricts amène dans les fonctions biolo- giques, chimiques et pathogènes d'intéressantes modifications qui com- pléteront l'histoire des allobi immunisations et allobi vaccinations et que nous aurons à décrire (1). Laboratoire de M. le /*'' Hayem. Les Transsudats Le liquide péritonéal, ses constituants colloïdes, par M. Henri Iscovesco. Mes études antérieures sur les constituants colloïdes du sang et sur le phénomène de la coagulation m'ont amené à chercher à savoir quelle était la constitution des transsudats physiologiques et pourquoi ceux-ci ne coagulaient pas spontanément. Je crois être en mesure aujourd'hui de répondre à ces deux questions et c'est ce qui fait l'objet de la note présente. J'ai étudié le liquide péritonéal du cheval parce que c'est celui qu'on peut se procurer le plus facilement en


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