. L'ami des enfants . famille, il me semblait commettre un puis, comme vous aviez chassé Pétrel, dans votre colère, je craignaisque vous ne me fissiez défense de le secourir, et que, par ma désobéis-sance à vos ordres exprès, je ne me rendisse plus coupable. M. DE VALCOURT. — Tu iiiaurais donc alors désobéi? FRÉDÉRIC. —Oui, mon oncle; mais en cela seulement. M. DE VALCOURT. — Embrasse-moi, brave Frédé Cependant jaiencore sur le cœur un article de la lettre, qui dit que tu as découché unenuit. Où las-tu donc passée? FRÉDÉRIC. — Cétait le jour que je portais largent à Pétrel.


. L'ami des enfants . famille, il me semblait commettre un puis, comme vous aviez chassé Pétrel, dans votre colère, je craignaisque vous ne me fissiez défense de le secourir, et que, par ma désobéis-sance à vos ordres exprès, je ne me rendisse plus coupable. M. DE VALCOURT. — Tu iiiaurais donc alors désobéi? FRÉDÉRIC. —Oui, mon oncle; mais en cela seulement. M. DE VALCOURT. — Embrasse-moi, brave Frédé Cependant jaiencore sur le cœur un article de la lettre, qui dit que tu as découché unenuit. Où las-tu donc passée? FRÉDÉRIC. — Cétait le jour que je portais largent à Pétrel. Le préfet UN BON COEUR FAIT PARDONNER BIEN DES ÉTOURDERIES 23 nétait pas à Ja pension, et je savais que la porte serait fermée le soir àdix heures. Je croyais être de retour auparavant, jy aurais été, si je ne mefusse égaré dans les ténèbres. DOROTHÉE. —Mon pauvre frère, où as-tu donc couché? FUÉDÉiiic. — Je trouvai une masure abandonnée, je my étendis sur une. grande pierre, et jamais je nai si bien dormi. Jétais si content davoirsoulagé Pétrel ! — Ah! méchant Rodolphe! il sest bien gardé de nousapprendre toutes ces choses ; il les savait pourtant. -\i. DEVALcouRT. — Dès co momeut je lui retire ma tendresse, et FRÉDÉRIC. —Non, mon oncle, je ne veux pas être heureux aux dépensde personne, et encore moins aux dépens de votre fils. DOROTHÉE lui tend la main. — 0 mon frère, Combien je dois taimer ! M. DE VALCOFRT. — Eh bien, quil reste dans sa pension. Pour toi, tune me quitteras plus. Je veux toujours tavoir auprès de mon cœur. Je 24 UN BON CŒUR FAIT PARDONNER BIEN DES ETOUUDERIES te ferais plutôt venir des maîtres de toute espèce, de deux cents lieues. (Frédôiic lui baiso la main.) PÉTREL, lui baisant le pan do son iiabil. — Mon digne maître, VOUS êtes toujoursle même! M. DE VAL COURT, lui frappant sur lépauie. — Pétrel, as-tu pris des engage-ments avec M. de


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