. L'illustration : journal universel . seiicegeiirepimrqueplusieurs artistes é-prouvent le besoin derépudier les agré-ments dune exécu-tion trop perfeclion-née, et cheicbent,dans la rudesse oula négligence du pro-cédé, lattrait de lanouveauté Dun autre cô-té,jamais, à aucuneépoque, il neut aus-si peu dunité quau-jourdhui ; comme il sadresse à tous les goiits, élev.îs ou in-fimes, il se transforme de mille manières et a du moins unediversité récréative. Chaque peintre marche dans sa voie envéritable chevalier errant, la palette dune main et le pin-ceau de lautre. Rarement trouve
. L'illustration : journal universel . seiicegeiirepimrqueplusieurs artistes é-prouvent le besoin derépudier les agré-ments dune exécu-tion trop perfeclion-née, et cheicbent,dans la rudesse oula négligence du pro-cédé, lattrait de lanouveauté Dun autre cô-té,jamais, à aucuneépoque, il neut aus-si peu dunité quau-jourdhui ; comme il sadresse à tous les goiits, élev.îs ou in-fimes, il se transforme de mille manières et a du moins unediversité récréative. Chaque peintre marche dans sa voie envéritable chevalier errant, la palette dune main et le pin-ceau de lautre. Rarement trouve-t-on çà et là une petite Beaux-Arts.—Salon de 1949. repliètne article. — Voir p. 51, 67, 85, tl7, 135 et 153. cohorte de deux ou trois amis réunis autour dun même dra-peau. La peinture de genre se prêtant plus que la grandepeinture à la variété, cest là surtout que léparpillement estle plus sensible. Cependant on peut essayer pour plus declarté de former quelques groupes artificiels des peintres. par M. i|ui semblent avoir entre eux à peu près les mêmes affinité parlerons daborl de ceux qui ne peignent que desgens joyeux et bien p irtaïus, tout ce monde de iulis garçonset de jolies lilles à la taille fine et cambrée, à la bouclie sou-riante, aïK leiUades voluptueuses, couverts de soie, de ve- lours et de brocart, que M. Winterhalter a mis à la mode ily a quelques années, et dont il sest détourné depuis poursoccuper dun monde princier chez qui il retrouvait encorela richesse et léclat du costume, sinon la gentillesse de sonDécaméron. M. MULLER est maintenant un de ceux quisoccupent le plus as-sidûment des heu-reux. Cette année, illes a mis en scènedans une assez gran-de composition, inti-tulée : la Ronde duMai. A lentrée dunbosiiuet, une troupejeune et folâtre setenant nar la rnaindanse, a la chaudeclarté dune bellesoirée, autour dunmai couronné defleurs; près de lar-bre et au centre durond, un jeune hom-m
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