Histoire du Concile de Pise : et de ce qui s'est passé de plus mémorable depuis ce concile jusqu'au Concile de Constance . te matière par nulle faveur, ni obligation quil ait au Papicar oneques il ne me fit bien, & aujjî je ne len ay pas emprefié 5 (comme vous favex^3 il ne donne pas volentiers fans demander. Il établie enfuite deux principes pour entrer en matière. Ipremier eft, que les Rois ont bien lautorité dexécuter les jugemens de lEglife contre les hérétiques, mais quils nont pas Jdroit déjuger de Phéréfîe & du fchifme même. Je trouve biendit-il, que autrefois le Roy de France deboutta
Histoire du Concile de Pise : et de ce qui s'est passé de plus mémorable depuis ce concile jusqu'au Concile de Constance . te matière par nulle faveur, ni obligation quil ait au Papicar oneques il ne me fit bien, & aujjî je ne len ay pas emprefié 5 (comme vous favex^3 il ne donne pas volentiers fans demander. Il établie enfuite deux principes pour entrer en matière. Ipremier eft, que les Rois ont bien lautorité dexécuter les jugemens de lEglife contre les hérétiques, mais quils nont pas Jdroit déjuger de Phéréfîe & du fchifme même. Je trouve biendit-il, que autrefois le Roy de France deboutta 3 &> expella Albïgeois & le Comte de Touloufe, pour ce quils eft oient hérétiques ; ma< (1) On le verra Cardinal au Concile de Confiance, & aufïï zélé contre les Concurremquil eft aujourdhui favorable à Benoit. (z) Il fupprirna le mot non , tneâ , pour accommoder le texte à fon defTein qui étodengager lAUemblée à demeurer attachée à Benoit. Ils dtfoient, dit-il, recedxte , & \ À%5 , MANETE. (3) Au commencement de fon Difcouis il lappelle, m* trîu-belU Bame*. JFillicul Scitlp ? }ûuù&#>.LO. j4<ui~XXltl Cl JZJ~ Cairàin&l <2*i^ï4-tlL- d. {ûX~ fort enclin Àx. (}( Jci • » DE PISE. L i v. IL ié9 je rie trouve pas quil eufi la connoiffance de la caufe de lhère fie. Lefécond cen:, que toutes les nations enfemblêes ( affemblées ) nepouvant pas juger, ni condamner le Pape, beaucoup moins lepeut un Confeil (Concile) qui efien petit nombre quant au regardde toute lEglife , & qui neft pas la quarte ou quinte partie de mesmerveille moult, dît-il au Roi Se à fon Confeil, commentlen vous requiert de vous chargier de cette caufe. — Je me esbahiscomment gens fâchants (favans) fa) vous font telles requeftes. Ne [*] Celalifons-nous pas que pour ce que le roi O fias voulut entreprendre a faire f,^1^les facrifices qui appartenaient aux Preflres, en lieu de lamina aurea foé.que mettaient les Preflres fur leur fac
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